Aptitudes et compétences
- Renforcer l’implication des professionnels dans la lutte contre les violences et leurs répercussions sur la cellule familiale
- Favoriser l’approche interprofessionnelle en favorisant le dépistage des femmes victimes de violences et en facilitant la coordination entre professionnels concernés
- Acquérir des compétences transdisciplinaires sur l’impact des violences intrafamiliales sur le développement de l’enfant
- Savoir mettre en oeuvre un accompagnement pluridisciplinaire dans les situations de violences faites aux femmes
- Analyser les pratiques professionnelles en favorisant l’interdisciplinarité des principaux acteurs accompagnant les femmes victimes de violences.
- Renforcer l’implication des professionnels dans la lutte contre les violences et leurs répercussions sur la cellule familiale
- Favoriser l’approche interprofessionnelle en favorisant le dépistage des femmes victimes de violences et en facilitant la coordination entre professionnels concernés
- Acquérir des compétences transdisciplinaires sur l’impact des violences intrafamiliales sur le développement de l’enfant
- Savoir mettre en oeuvre un accompagnement pluridisciplinaire dans les situations de violences faites aux femmes
- Analyser les pratiques professionnelles en favorisant l’interdisciplinarité des principaux acteurs accompagnant les femmes victimes de violences.
Les violences faites aux femmes constituent l’un des problèmes majeurs en matière de violation des droits humains(1) et concernent tous les milieux sociaux. Les données chiffrées sous estiment le phénomène et indiquent que la fréquence de ces violences ne diminue pas, et cela en dépit des nombreuses campagnes de prévention et sensibilisation menées, en France, depuis 1989. En 2021, 122 femmes ont été tuées par leur (ex)-partenaire - soit une femme tous les 3 jours – et 12 enfants mineurs ont été victimes d’homicides sur fond de violences au sein du couple sans qu’aucun membre du couple ne soit tué(2). Outre ces décès, la violence intrafamiliale a de nombreuses conséquences sur l’état de santé des femmes qui en sont victimes et
de leurs enfants(3). Selon l’enquêt Nationale Périnatale de 2021 (INSERM, Santé Publique France, Ministère de la Santé et de la Prévention), la période de grossesse est identifiée comme particulièrement à risque de violences subies pour les femmes : 6,0% des femmes déclarent en effet avoir subi des violences psychologiques, soit pendant la grossesse (3,7%), soit depuis la naissance de leur enfant (0,5%), soit les deux (1,8%). Dans plus de la moitié des cas, ces violences psychologiques étaient répétées, et l’auteur était le partenaire dans 25,3% des cas. Le rapport de la commission des 1000 premiers jours précise que l’exposition répétée au climat de violence subi par la mère durant une période s’étendant du 4ème mois de grossesse aux 2 ans de l’enfant a un impact sur le développement infantile. Pourtant, le nombre de signalements et d’informations préoccupantes émanant du milieu médical ou paramédical transmises aux autorités judiciaires et administratives reste faible. Nul doute qu’une meilleure prévention, un repérage plus efficace permettant des déclarations de situation ou de risque de danger permettrait de mettre en oeuvre des mesures de protection adaptées, en adéquation avec le plan de lutte contre les violences faites aux enfants 2020-2022.
(1)Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, adoptée le 7 avril 2011, ouverte à la signature à Istanbul le 11 mai 2011
(2)Étude nationale sur les morts violentes au sein du couple, année 2021, Délégation aux victimes, ministère de l’Intérieur
(3)HAS Repérage des femmes victimes de violences au sein du couple. Comment repérer - Évaluer - Juin 2019
de leurs enfants(3). Selon l’enquêt Nationale Périnatale de 2021 (INSERM, Santé Publique France, Ministère de la Santé et de la Prévention), la période de grossesse est identifiée comme particulièrement à risque de violences subies pour les femmes : 6,0% des femmes déclarent en effet avoir subi des violences psychologiques, soit pendant la grossesse (3,7%), soit depuis la naissance de leur enfant (0,5%), soit les deux (1,8%). Dans plus de la moitié des cas, ces violences psychologiques étaient répétées, et l’auteur était le partenaire dans 25,3% des cas. Le rapport de la commission des 1000 premiers jours précise que l’exposition répétée au climat de violence subi par la mère durant une période s’étendant du 4ème mois de grossesse aux 2 ans de l’enfant a un impact sur le développement infantile. Pourtant, le nombre de signalements et d’informations préoccupantes émanant du milieu médical ou paramédical transmises aux autorités judiciaires et administratives reste faible. Nul doute qu’une meilleure prévention, un repérage plus efficace permettant des déclarations de situation ou de risque de danger permettrait de mettre en oeuvre des mesures de protection adaptées, en adéquation avec le plan de lutte contre les violences faites aux enfants 2020-2022.
(1)Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, adoptée le 7 avril 2011, ouverte à la signature à Istanbul le 11 mai 2011
(2)Étude nationale sur les morts violentes au sein du couple, année 2021, Délégation aux victimes, ministère de l’Intérieur
(3)HAS Repérage des femmes victimes de violences au sein du couple. Comment repérer - Évaluer - Juin 2019