Les bergers gardent les moutons ou les chèvres, en veillant à leur bien-être et à leur santé, afin de fournir de la viande ou des produits laitiers (lait, yaourts, fromage blanc, fromages). En montagne, à l'arrivée de l'été, assistés de leurs chiens de «ºconduiteº» (dont les fameux patous des Pyrénées), les bergers conduisent les animaux vers les pâturages d'altitude, où ils demeurent avec eux entre 3 et 6 mois. Puis, en automne, ils les accompagnent vers des plaines plus tempérées ou directement vers leur exploitation agricole. C’est ce qu’on appelle la transhumance estivale et hivernale. L’élevage herbivore permet aussi de renforcer l’aspect écologique du métier. Grâce aux moutons qui entretiennent naturellement les espaces verts ou les cultures céréalières, la biodiversité est favorisée et l’utilisation de produits chimiques réduite, voire supprimée. Débrouillardise, autonomie, excellente condition physique, sang-froid (face aux loups et aux ours qui peuvent menacer les cheptels), connaissances vétérinaires, bon relationnel avec les chasseurs, les touristes ou les gestionnaires d’espaces naturels, sans oublier un certain goût pour la solitude... sont autant de qualités et de compétences indispensables pour exercer le métier de berger ou de bergère.
Durée des études
Après la 3e
3 ans pour préparer le bac professionnel conduite et gestion de l'entreprise agricole, spécialité polyculture élevage. 2 ans pour le BPA (brevet professionnel agricole) ouvrier d'élevage de ruminants et de cultures fourragères. 1 an pour le CS (certificat de spécialisation) conduite de l'élevage ovin viande ; conduite de l'élevage caprin. Pour s'installer en tant qu’éleveur, il faut obtenir le BP (brevet professionnel) responsable d’entreprise agricole après un CAP agricole.