Conduire des passagers
Le chauffeur de taxi doit conduire les passagers d'un endroit à un autre dans les meilleures conditions possibles. Pour travailler de façon rentable, il définit une stratégie : se poster au bon endroit (gare, aéroport, boîte de nuit, musée...), au bon moment, en tenant compte du trafic, et jongler avec les suppléments, les itinéraires...
Pas question non plus de s'égarer ou de se tromper de tarif. Pour cela, le chauffeur dispose de toute une panoplie d'outils : compteur horo-kilométrique (ou taximètre), terminal de paiement, téléphone mobile, système de communication, d'information trafic et de guidage par satellite... Sa voiture est un véritable bureau ambulant.
Diversifier ses prestations
Face au développement des transports en commun, le chauffeur de taxi fidélise sa clientèle en lui offrant des services variés. Par exemple, en tant que taxi conventionné, il peut transporter des personnes handicapées ou des malades « assis ». Les sociétés répondant à des exigences techniques très strictes sont autorisées à transporter des produits sanguins et organes. Autre possibilité : l'assistance et le rapatriement de personnes à la demande de compagnies d'assurances. Le transport rapide de colis est quant à lui restreint en termes de chiffre d'affaires, afin de limiter la concurrence aux transporteurs. Certains chauffeurs de taxi proposent des circuits touristiques à la découverte d'un site, d'une ville...
Un planning réglementé
La profession est très réglementée à Paris : interdit de rouler plus de 10 heures par jour à Paris. Le locataire doit se limiter à 10 heures par jour, tout comme le salarié.
Disponibilité et stress
L'exercice de la profession est dur et fatigant. Les plages de travail incluent les dimanches et jours fériés, parfois la nuit... Concurrence, stress, embouteillages et clients parfois exigeants constituent le lot quotidien.
Un métier, trois statuts
Les conditions d'exercice diffèrent selon le statut choisi : artisan, salarié ou locataire. L'artisan peut acheter une autorisation de stationnement en mairie (délai d'attente jusqu'à 9 ou 10 ans) ou une licence (très coûteuse) à un chauffeur de taxi. Le salarié reconduit chaque jour le véhicule au garage. Il perçoit un fixe journalier et un pourcentage de la recette. Le locataire exploite un véhicule qui appartient à une société ayant une autorisation de stationnement. C'est un travailleur indépendant.