Choix des matières premières
Qualité des matières premières et tour de main sont indissociables d'une bonne friandise. Le chocolatier-confiseur commence par sélectionner ses producteurs et les matières premières (sucre, pastilles de chocolat brut, fruits, épices...) avec soin. Il maîtrise les techniques de son art (cuisson, séchage, moulage, nappage...) et apporte un soin particulier à la présentation car ses créations doivent être aussi belles que bonnes.
Création de friandises
Le confiseur sublime le sucre pour fabriquer caramels, pâtes de fruits, sucettes, nougats, dragées et autres bonbons. Outre les classiques, il doit aussi innover avec des saveurs nouvelles. Idem avec le chocolat qui peut être relevé de mille façons : piment d'Espelette, violette, orange... Le chocolatier-confiseur passe du temps à essayer de nouveaux assemblages, de nouvelles formes.
De l'atelier à la boutique
Cet artisan partage souvent son temps entre l'atelier pour la fabrication et la boutique où il vend ses produits. Il gère aussi les fournisseurs et les commandes, la gestion des stocks, encadre une équipe, etc. Il est aussi garant d'une hygiène irréprochable : les plans de travail et outils sont nettoyés après chaque tâche, l'atelier est lessivé chaque soir.
Artisanat ou industrie
Un commis chocolatier-confiseur peut débuter dans la grande distribution, dans l'industrie du chocolat où se côtoient des groupes internationaux qui ont des sites de production en France (Cémoi, Ferrero, Lindt, Mars, Nestlé...), une cinquantaine en PME (petites et moyennes entreprises) ou dans l'une des nombreuses entreprises artisanales. Il peut également travailler dans un grand restaurant. 63 % de la production française est exportée. Si les Français consomment 30 % de chocolat noir, ce n'est pas le cas de leurs voisins européens qui plébiscitent le chocolat au lait à 95 % ! L'adaptation est donc nécessaire.
Des conditions strictes
Le chocolatier-confiseur travaille debout dans son laboratoire dans de fortes odeurs de chocolat et de sucre. Les machines font fondre les chocolats (noir ou au lait) en permanence pour qu'ils puissent être travaillés. Pour répondre aux normes d'hygiène et de sécurité, le chocolatier-confiseur porte une charlotte sur la tête, une blouse, des chaussures de sécurité.
Des pics d'activités
Le chocolatier-confiseur travaille en équipe et forme des apprentis. Il doit faire face à des pics d'activités à Noël et à Pâques, notamment, qui représentent son plus gros chiffre d'affaires.