Coiffeur/euse

Balayage, permanente, coupe au carré, brushing... Aussi habile à manier les ciseaux, le pinceau, la tondeuse, la brosse... le coiffeur se plie au moindre désir de ses clients. Son savoir-faire se double d'un certain sens de l'esthétique et de qualités relationnelles.

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Le métier en détail

Répondre aux souhaits des clients

Après avoir accueilli ses clients, le coiffeur établit un diagnostic de leur cuir chevelu et de leurs cheveux et leur propose une coupe et des soins appropriés. Il prend le temps de discuter avec eux pour cerner leurs envies et les conseiller au vu de la morphologie de leur visage et de leur style. La propreté du salon et du matériel utilisé est aussi de son ressort.

Pratiquer son art

Coupe, brushing, coloration... Le coiffeur maîtrise différentes techniques. Il se voit parfois confier des interventions particulières : confection de chignons, pose de postiches ou d'extensions... La clientèle masculine peut aussi demander des soins spécifiques : rasage, taille de la barbe ou de la moustache.

Vendre et former

Le coiffeur arrondit son chiffre d'affaires en vendant des produits capillaires (shampooings, baumes, laques...) dont il sait vanter les vertus. S'il est propriétaire de son salon, il s'occupe de toutes les questions relatives à la gestion et à la comptabilité. Enfin, titulaire d'un brevet professionnel ou d'un brevet de maîtrise, il peut être amené à former des apprentis.

Différents lieux d'exercice

Le coiffeur peut exercer son activité dans des contextes très divers : salons de coiffure de type familial ou franchisés, entreprises de soins capillaires, centres de remise en forme, studios de cinéma ou défilés de mode. Il peut aussi se déplacer au domicile de particuliers (stars du show business ou, le plus souvent, personnes âgées).

Effectifs à géométrie variable

Dans un salon, le coiffeur travaille avec son patron et bénéficie très souvent de l'aide d'un apprenti. Les établissements d'une certaine importance peuvent comporter des postes spécialisés : coloriste-permanentiste, styliste-visagiste...

Longues journées

Les horaires de travail sont irréguliers, avec des périodes de pointe le week-end et les veilles de fête. Les pauses repas dépendent de l'affluence, et rares sont les journées qui finissent avant 19 heures. Par ailleurs, les produits utilisés peuvent entraîner des allergies chez les personnes sensibles et rendre problématique l'exercice de cette profession.

À l'écoute et le goût sûr

Le coiffeur met ses compétences au service de ses clients. Il les écoute, les conseille et leur propose des prestations adaptées à la nature de leurs cheveux et à leur personnalité. Outre sa maîtrise des techniques, il mise sur son sens de l'esthétique et sur sa dextérité pour réaliser de belles coupes et mettre en valeur les visages.

Fibre commerciale

Métier d'art et de mode, la coiffure exige un talent créatif, mais aussi un sens commercial affirmé et d'excellentes qualités relationnelles. Aimable et disponible, le coiffeur instaure avec son client une relation de confiance, propre à le fidéliser.

Résistance à toute épreuve

En véritable professionnel de la mode, le coiffeur se tient au courant des dernières tendances et n'hésite pas à innover. Il soigne sa présentation et sa forme : capable de rester de longues heures debout, il peut résister à une fatigue aussi bien physique que nerveuse.

Diplôme de base, le CAP, complété éventuellement par une mention complémentaire, permet de travailler en tant qu'ouvrier qualifié . Pour ouvrir un salon de coiffure, le BP (brevet professionnel) ou le BM (brevet de maîtrise) sont nécessaires. Il est possible d'acheter un salon sans ces diplômes, à condition d'en confier l'exploitation à une personne qualifiée. Le BP et le BM permettent en outre à leurs titulaires de former des apprentis. Le baccalauréat professionnel "Métiers de la coiffure" sera proposé à la rentrée 2020.

A noter, le BTS "Métiers de la coiffure" est, quant à lui, destiné aux futurs chefs d'entreprise ou responsables de points de vente dans les grandes enseignes de coiffure. Son titulaire peut également travailler dans des entreprises de fabrication de produits capillaires en tant qu'expert-évaluateur, ou devenir technico-commercial dans des entreprises de distribution de produits et de matériels destinés aux professionnels.

Après la 3e

CAP Métiers de la coiffure

Niveau bac

BP coiffure

Bac pro Métiers de la coiffure (rentrée 2020)

Bac pro perruquier-posticheur

Niveau bac + 2

BM coiffeur

Salaire

Salaire du débutant

Smic. S'y ajoutent éventuellement des primes et des pourboires.

Intégrer le marché du travail

Des emplois à condition de bouger

Si le marché de l'emploi est en légère progression (en particulier dans les régions Ile-de-France, Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur), les jeunes diplômés, qui sont nombreux, peinent parfois à s'insérer. La mobilité ainsi qu'une grande motivation sont donc nécessaires pour trouver du travail.

Possibilité de se spécialiser

Le coiffeur peut se spécialiser en devenant coloriste-permanentiste ou styliste-visagiste, voire perruquier-posticheur. Cette dernière spécialisation permettant d'exercer dans les milieux très convoités du cinéma et du théâtre, mais attention, les places sont rares.

Élargir sa palette

Le titulaire du CAP coiffure peut aussi diversifier son activité en suivant une formation en esthétique. Un coiffeur-esthéticien est habilité à dispenser des soins du visage et du corps, à faire des manucures et à vendre des produits de beauté. Une double compétence fort appréciée.

En Bretagne

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