Différentes machines
Le conducteur de machines à imprimer travaille sur des machines plus ou moins complexes et automatisées : machines 1, 2, 3, 4 couleurs et plus, à commandes numériques, sérigraphiques, rotatives... La majorité conduit une machine offset, qui est la technique d'impression la plus répandue aujourd'hui.
Préparer l'impression
Il commence par examiner la commande et les instructions du dossier de fabrication. Ses méthodes de travail varient selon la machine qu'il conduit. S'il s'agit d'une machine offset, il encre et presse des plaques contre des cylindres de caoutchouc qui impriment le papier, puis fixe les plaques sur le cylindre : c'est ce qu'on appelle le calage. Suit la phase de réglage du papier : marges, pression, alimentation, mise en place et réception. Ensuite, vient la préparation des encres et des couleurs.
Contrôles, réglages et entretien
Responsable de la qualité du tirage des documents, le conducteur procède à des essais avant l'impression. C'est le moment pour repérer les défauts éventuels d'impression et y remédier par de nouveaux réglages. Il obtient ensuite le "bon à rouler" du client et peut lancer l'impression. Pendant celle-ci, il contrôle la qualité et la conformité du produit avec la demande initiale du client. Enfin, il entretient régulièrement sa machine.
Derrière une console informatisée
Les nouvelles machines à imprimer ont profondément modifié le métier. Fini l'odeur âcre des effluves de plomb et les uniformes bleus maculés de taches. Aujourd'hui, le conducteur de machines à imprimer a troqué ses outils contre des consoles numériques. Les réglages se font désormais à distance. Pour autant, le métier n'a rien perdu de sa diversité et la manutention n'a pas complètement disparu, notamment pour caler les plaques manuellement ou régler de petits problèmes techniques. L'automatisation ayant considérablement réduit la taille des équipes, le conducteur travaille souvent de façon autonome.
Des contraintes de planning variables
Ce professionnel est parfois soumis à un régime d'astreinte (la nuit, le week-end...), surtout dans l'imprimerie de presse. Hors presse, il exerce dans des ateliers d'imprimerie travaillant au service de mairies, d'agences de communication, d'entreprises diverses ou encore chez des éditeurs ou des fabricants d'étiquettes. Il travaille alors de jour, mais doit respecter des délais de production de plus en plus courts.
Des consignes de sécurité
Il est recommandé au conducteur de porter des EPI (équipements de protection individuelle) : chaussures de sécurité et éventuellement des gants, notamment lors de la manipulation des produits utilisés pour l'entretien des machines.