Alliant sensibilité artistique, technologies numériques et savoir-faire ancestral, les fondeurs de cloches sont des artisans d’art rares… mais très recherchés.
Les cloches des édifices religieux sont généralement faites en airain (un bronze composé de cuivre et d'étain), tandis que certaines cloches ou clochettes peuvent être en fer, en fonte ou en acier. C'est le cas, par exemple, pour les bateaux, les maisons et les épreuves sportives (pour sonner le dernier tour pour les athlètes ou les véhicules de circuit automobile). C’est le fondeur ou la fondeuse de cloches qui les fond (fabrique), après avoir conçu un prototype et créer un moule à partir d’un modèle. Pour cela, il ou elle utilise différentes techniques (moulage-noyautage, façonnage, assemblage manuel ou sur machine). À l’issue de la fabrication de la forme de la cloche, d’autres étapes de finitions prennent le relais : limage, ébarbage, polissage, ciselage, patinage, équerrage, planéité, etc.
Outre la maîtrise des différents métaux et alliages, et de leurs traitements, le fondeur ou la fondeuse de cloches possède une véritable connaissance et sensibilité musicales qui lui permet de façonner la cloche de telle façon à ce qu’elle émette le son et les harmoniques désirés.
La France compte plus de 300 000 cloches dont 4 500 classées, environ 300 fonderies, dont moins de 5 spécialisées dans les cloches, et moins d’une trentaine de fonderies d’art. À noter : de petites entreprises familiales françaises continuent à répondre à des commandes venant du monde entier, car elles ont su allier savoir-faire ancestral et techniques de conception numérique, notamment.
2 ans pour préparer le CAP bronzier (option A monteur en bronze ; option C tourneur sur bronze) ou mouleur-noyauteur : cuivre et bronze, éventuellement complété par le BMA (brevet des métiers d’art) ferronnier d’art. 3 ans pour préparer le bac professionnel fonderie.
