Mécanicien/ne d'entretien d'avion

  • Synonyme : agent/e de maintenance aéronautiqueagente de maintenance aéronautiqueagent de maintenance aéronautique
    électronicien/ne d'aéronefélectronicienne d'aéronefélectronicien d'aéronef

    mécanicien/ne d'aéronefmécanicienne d'aéronefmécanicien d'aéronef

    mécanicien/ne de pistemécanicienne de pistemécanicien de piste

    mécanicien/ne de systèmes avioniquesmécanicienne de systèmes avioniquesmécanicien de systèmes avioniques
  • Métiers associés : technicien/ne en avionique, technicien/ne en ingénierie de maintenance, technicien/ne (construction aéronautique et spatiale), technicien/ne électronautique, technicien/ne support client
  • Niveau CAP, BEP salarié

L'entretien d'un avion, de la réparation du train d'atterrissage au contrôle technique, n'a pas de secret pour le mécanicien d'entretien d'avion. De sa compétence dépend la vie de milliers de passagers.

Iframe

Le métier en détail

Objectif : zéro panne

Le travail du mécanicien sur les avions consiste essentiellement à prévenir les pannes. La sécurité des passagers et des personnels de bord réclame un entretien régulier et rigoureux. Pour les avions de transport, il faut respecter un protocole très précis, prévu par le constructeur. Les mécaniciens inspectent toutes les parties de l'appareil. Des personnes différentes effectuent souvent les mêmes tests, à plusieurs reprises, par sécurité. Démontage et examen précis des pièces métalliques et de l'habitacle permettent de repérer les défauts éventuels. Le mécanicien expérimenté règle ou échange les moteurs et les commandes de vol.

Sur les avions légers

En aéroclub, il conduit les visites d'inspection régulières, et assure la révision complète dès 2 000 heures de vol. Polyvalent, il intervient sur l'ensemble des structures.

À l'atelier ou sur la piste

Quand il travaille dans un hangar de maintenance, le mécanicien est chargé d'une série d'opérations de vérification. Sur piste, il doit faire vite pour vérifier les points de contrôle importants avant le départ : pression des pneus, huile du moteur, etc.

Au sein d'une équipe

Il travaille avec d'autres spécialistes. Les chefs d'équipe et les contrôleurs vérifient les travaux effectués et les points sensibles de l'appareil.

Des conditions de travail variées

Les horaires en atelier sont, en général, réguliers et de jour, mais peuvent avoir lieu la nuit, le week-end ou les jours fériés. Dans le hangar de maintenance, les mécaniciens portent des protections contre le bruit et les produits toxiques. Des mécanismes spécifiques et le travail en équipe permettent de soulever les pièces d'avion qui sont, en général, volumineuses et lourdes. Dans certaines compagnies, les déplacements pour des dépannages en France ou à l'étranger sont fréquents.

Des compétences diversifiées

De plus en plus de systèmes à bord sont commandés par ordinateur. La documentation technique doit aussi être consultée sur informatique. Le mécanicien possède des compétences diversifiées avec des spécialisations : en cellule, moteur, électricité, sur les turbopropulseurs et les équipements électriques, sur les instruments de bord, sur la structure (enveloppe extérieure de l'avion), etc. Par ailleurs, le mécanicien doit nécessairement maîtriser l'anglais pour comprendre la documentation technique mais aussi, éventuellement, pour travailler à l'étranger.

Rigueur et logique

Le métier nécessite rigueur, logique et soin. Le mécanicien doit montrer des qualités d'analyse et rechercher la panne avec patience. Il doit également avoir une bonne condition physique (positions difficiles, port de charges...). Sur piste, il doit réagir rapidement et avec sang-froid.

En formation permanente

Les montages mécaniques cèdent la place aux systèmes électroniques et électriques. Le mécanicien doit s'adapter à l'évolution des technologies et à l'apparition de nouveaux types d'avions. Il met ses connaissances à jour en permanence.

Le mécanicien d'entretien d'avion est au moins diplômé d'un CAP, mais le plus souvent un bac pro est nécessaire. Les diplômes sont préparés en lycée professionnel, en CFA (centre de formation d'apprentis), en école spécialisée ou dans l'armée.

Après la 3e

CAP aéronautique (3 options : avionique, systèmes, structure), en 2 ans

Bac pro aéronautique (3 options : avionique, systèmes, structure) ou aviation générale (seulement pour les avions de moins de 2 tonnes utilisés dans les aéroclubs), en 3 ans

Après le bac pro

CS aéronautique (5 options : avionique, avions à moteurs à pistons, avions à moteurs à turbines, hélicoptères à moteurs à pistons, hélicoptères à moteurs à turbines), en 1 an

Salaire

Salaire du débutant

À partir du Smic.

Intégrer le marché du travail

Concentrés dans quelques régions

Compagnies aériennes, sociétés de maintenance, équipementiers, aéroports ou armée : les mécaniciens du ciel ont l'embarras du choix. Malgré la crise, les entreprises recherchent des professionnels de la maintenance. Les emplois se trouvent en grande majorité en Ile-de-France, puis en Provence-Alpes-Côte d'azur, Rhône-Alpes et Midi-Pyrénées.

Promotion possible

Si le débutant effectue les montages et démontages simples, après 2 ans de pratique, il peut se charger d'opérations plus complexes en assistant le metteur au point. Lorsque son expérience est solide, il devient à son tour metteur au point et intervient seul dans les dépannages. Il peut ensuite être promu chef d'équipe, puis contrôleur. Selon la mobilité interne et son diplôme de départ, il peut éventuellement évoluer vers des fonctions en bureau d'études.

En Bretagne

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