Opticien/ne-lunetier/ère

Commercial, technicien, professionnel de la santé... il cumule les fonctions ! Et peut regarder l'avenir avec confiance : le vieillissement de la population et un meilleur suivi médical lui garantissent une clientèle toujours plus nombreuse.

Le métier en détail

Conseiller le client

L'opticien-lunetier guide le client dans le choix des verres (en plastique, incassables, antireflet...), des montures (légères, flexibles...) ou des lentilles (souples, rigides, jetables...). Il lui apprend les règles de maniement et d'entretien, lui donne des conseils pour une adaptation rapide. Depuis peu, il est autorisé (sous certaines conditions) à renouveler des verres correcteurs sans ordonnance médicale.

Monter et ajuster

L'opticien s'éclipse parfois dans l'atelier de l'arrière-boutique. Il y travaille alors en s'aidant de divers appareils permettant de centrer les verres, de les tailler ou de les insérer dans une monture. Il est en général aidé par un monteur. Il retourne ensuite dans le magasin pour ajuster les lunettes sur le nez du client et vérifier que le confort visuel obtenu est bien celui recherché.

Vendre et assurer un suivi

Comme tout commerçant, il cherche à séduire le client. Sa vitrine est attractive, sa boutique accueillante, ses articles bien rangés et mis en valeur. Pour arrondir son chiffre d'affaires, il propose des produits annexes : étuis, produits d'entretien... Il se plie volontiers à ses obligations de service après-vente : on peut toujours revenir chez lui pour faire nettoyer ses verres ou resserrer les branches de sa monture.

En atelier

L'opticien-lunetier évolue entre le magasin où il accueille les clients et l'atelier où il prépare les commandes. L'aspect technique du métier est moins visible que la facette commerciale. Pourtant l'opticien prend des mesures concernant la vision, il meule et polit les verres. En magasin, il peut se faire aider par un vendeur-monteur en optique-lunetterie, professionnel qualifié.

En magasin

Les horaires de travail correspondent aux heures d'ouverture du magasin d'optique. Pas de règles précises, chaque responsable de magasin étant maître de ses horaires et libre de s'adapter à ceux de sa clientèle. Chez les petits commerçants indépendants, le personnel est moins nombreux, les activités plus polyvalentes que dans une grande enseigne.

En lien avec les fournisseurs

Les échanges avec les fournisseurs de matériels optiques sont quotidiens. L'opticien passe commande des montures et des verres dont il a besoin. Il précise les consignes particulières, et veille tout particulièrement à ce que les délais de livraison annoncés à son client soient bien respectés.

Précis et méticuleux

L'opticien-lunetier manipule avec précaution les verres qu'il présente à ses clients. Pour une démonstration de pose de lentilles de contact, il se montre également très pédagogue et délicat. Qu'elles soient manuelles ou mécanisées, les opérations de montage nécessitent des gestes précis et une grande minutie.

Accueillant et convaincant

Même s'il vend un produit spécifique (ayant trait à la santé), il doit avoir la fibre commerciale pour assurer la rentabilité de son point de vente. Toujours prêt à renseigner le client ou à lui rendre service, il sait aussi lui vanter les mérites de tel ou tel article pour l'inciter à acheter.

Le sens de l'esthétique

Il tient compte de la forme du visage et de la couleur des yeux et des cheveux pour orienter ses clients vers tel type de monture. Il s'informe sur les tendances de la mode et sur les derniers progrès technologiques en termes de performance et de confort. Il apporte le plus grand soin à l'agencement de sa vitrine et de sa boutique.

Le BTS opticien-lunetier est obligatoire pour exercer et ouvrir un commerce. La sélection se fait sur dossier et entretien de motivation. Il est conseillé de se présenter avec un bac comportant des enseignements en maths ou physique, STL (sciences et technologies de laboratoire) ou STI2D (sciences et technologies de l'industrie et du développement durable).

Il est également possible de préparer dès la 3e, le bac professionnel "optique-lunetterie" qui forme des monteurs-vendeurs capables d'assister l'opticien dans la réalisation, le montage et la réparation des équipements optiques. Si ce diplôme a pour objectif l'insertion professionnelle, avec un très bon dossier ou une mention à l'examen, une poursuite d'études est envisageable en BTS.

Niveau bac + 2

BTS opticien-lunetier

Exemple de formations requises

Salaire

Salaire du débutant

De 2000 à 3100 euros brut par mois pour le titulaires d'un BTS salarié. Ses revenus sont beaucoup plus conséquents s'il s'installe à son compte en ouvrant une boutique et s'il est bien placé en centre-ville.

Intégrer le marché du travail

Débuter comme salarié

Les jeunes diplômés n'ont pas de difficultés à trouver un premier emploi salarié et se voient rapidement proposer un contrat à durée indéterminée. On compte actuellement près de 12 000 points de vente.

Se mettre à son compte

Après quelques années d'expérience, un opticien peut ouvrir son propre point de vente. À condition de disposer d'un capital à investir et de ne pas craindre la concurrence. Les indépendants ont, en effet, de plus en plus de mal à faire le poids face aux grandes enseignes qui représentent, à elles seules, 75 % du chiffre d'affaires du secteur et qui sont à l'origine des innovations technologiques.

Vers une saturation du marché ?

Après dix années d'euphorie, la croissance des vente et du nombre de points de vente stagne. Les acteurs de l'optique revoient leur stratégie. Pour résister à la pression sur le prix, ils lancent des gammes de lunettes à petits prix et ciblent une clientèle plus modeste.

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