Hakim Kaouche Agent de sûreté à la SNCF

Hakim Kaouche, agent de sûreté à la SNCF, dans la gare de Rennes

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Salarié

Hakim Kaouche est agent de sûreté à la Suge, service interne de sécurité de la SNCF. Avec son équipe, il assure tous les jours la protection des voyageurs et voyageuses, des biens et du personnel.

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Sur le parvis de la gare de Rennes, Hakim, 35 ans, et son équipe sont en patrouille, en compagnie d’un chien de détection d'explosifs. Ils veillent entre autres à ce que les objets et bagages abandonnés gênent le moins possible le bon fonctionnement de la gare. La vocation d’Hakim depuis toujours : protéger et aider. Ancien pompier de Paris pendant dix ans, il travaille au service de la surveillance SNCF depuis huit ans.

Des missions très variées

Hakim n’est jamais seul. Il est toujours accompagné d’au moins deux collègues pour accomplir des missions très variées dans les gares et les trains, et plus généralement tous les espaces ferroviaires. Il peut effectuer des inspections visuelles de bagages, des palpations de sécurité et procéder à des relevés d’identité. 

Il échange des informations en permanence avec le poste de commandement, qui l’envoie dans différents lieux pour y garantir la sécurité. Il est souvent amené à collaborer avec les fonctionnaires de police ou la douane pour le traitement d’informations judiciaires.

Assurer les agents SNCF et les voyageurs de sa présence

La journée d’Hakim démarre à 14h. Il commence par se changer pour enfiler son EPI, équipement de protection individuelle, composé d’un pantalon, d’un gilet pare-balles et de chaussures de sécurité. Il porte aussi de nombreux équipements pour assurer sa mission comme un bâton de défense, une bombe lacrymogène ou encore son arme à feu. Avec les membres de son équipe, il s’assure que le matériel de chacun est en bon état. 

En début de service, le chef de mission fait un « point 5 minutes » pour détailler les missions et les tâches prioritaires de la journée. Il rappelle aussi, régulièrement, les procédures à appliquer et les bons gestes du métier. 

Lorsque l’équipe est prête, elle part patrouiller dans la gare pour montrer sa présence auprès des agent·es d'escale et des voyageurs. « Ça nous permet aussi de prendre la température, de nous rendre compte de la densité du flux et de l'ambiance. » Hakim et son équipe peuvent assister à l’accueil des passagers à l’embarquement. « Nous observons leur comportement, leurs bagages. S’il y a quelque chose d’un peu bizarre, nous allons poser des questions, et éventuellement demander à contrôler les bagages. Il faut être curieux et avoir le contact facile », recommande-t-il. En cas de refus d’ouvrir sa valise, Hakim peut interdire à la personne de monter dans le train et lui demander de quitter la gare. 
Les agents de sûreté sont aussi là pour aider les contrôleurs lorsque, par exemple, ces derniers sont confrontés à des passagers sans billet qui refusent de donner leur identité. À 22h la journée se termine, lorsqu’Hakim termine d’écrire le compte-rendu détaillé de sa journée.

Hakim Kaouche, dans la gare de Rennes avec un autre agent de sûreté en compagnie d'un chien de détection d'explosifs
Patrouiller dans la gare pour montrer sa présence © Tud Press

 

Confiance entre collègues

Pour exercer son métier, Hakim s’entraine physiquement, en dehors de ses heures de travail. Il fait de la musculation, de la course à pied et pratique un art martial. Au moins deux fois par an, avec ses collègues, il s’exerce au tir et se forme en continu aux techniques d’intervention sûreté. Il renouvelle aussi ses connaissances en droit pénal qui évolue régulièrement.

« Ce qui me plaît le plus, c’est le travail d’équipe et la variété des missions. Il n’y a pas de routine », souligne-t-il.  La principale difficulté est liée à ses horaires de travail, pas toujours faciles à concilier avec sa vie de famille. Les tout jeunes agents de sûreté doivent aussi s’attendre à passer un certain temps à Paris, pour se former et exercer quelques années avant d’obtenir un poste en région. 
 

Parcours

Le parcours d’Hakim 

  • En 2006, Hakim prépare et réussit un BEP Vente, au lycée polyvalent Jean-Lurçat, dans le 13ème arrondissement de Paris.
  • Entre 2006 et 2016, il est Pompier de Paris, dans différentes casernes de la région parisienne.
  • Il est recruté par la Suge en 2016. Il effectue une formation de quatre mois à l’Université de la Sûreté SNCF, à Ermont-Eaubonne (95)

 

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