Handicap et études supérieures
Handicap et études supérieures
Choisir votre parcours en fonction de vos envies et de vos aptitudes, c’est un gage de réussite. Une grande variété de métiers vous sont accessibles grâce à des aménagements. Des interlocuteurs peuvent aussi vous accompagner dans votre réflexion. Il faut commencer à vous informer le plus tôt possible.
Vous avez le droit de vous inscrire à toute formation de l’enseignement supérieur si vous remplissez les conditions d'accès requises. C’est à l’établissement de formation de s’adapter.
Temps majorés, étudiants preneurs de notes, cours de soutien, ordinateurs avec logiciels adaptés... Il étudiera avec vous vos besoins et vous proposera des aménagements pour que vous suiviez votre formation dans de bonnes conditions. L’accompagnement peut commencer dès les concours d’entrée avec des aménagements d’épreuves.
Vous pouvez choisir de préparer votre formation en apprentissage. Il n’y a d’ailleurs pas de limite d’âge pour commencer un apprentissage quand on a la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) et le contrat d’apprentissage peut être prolongé d’un an. Vous pourrez bénéficier de différentes aides : formation préparatoire de remise à niveau, accompagnement à la recherche d’un contrat, aménagements pédagogiques ou enseignement à distance, tutorat. Et si vous percevez l’allocation aux adultes handicapés (AAH), vous pourrez la cumuler avec votre salaire jusqu’à 115 % du SMIC.
Construire un projet prend du temps. Si vous êtes en situation de handicap, vous aurez des démarches supplémentaires à accomplir. Il faut donc réfléchir à votre projet le plus tôt possible, dès la classe de première si vous pouvez. Un conseil ? Allez voir sur le terrain. Rendez-vous aux portes ouvertes, effectuez un stage d’immersion dans l’établissement que vous visez par exemple.
Pour ne pas interrompre les financements, vos démarches doivent avoir lieu au plus tard en janvier de l’année de terminale. Même si vous n'avez pas encore précisément choisi votre formation, il faut effectuer assez tôt les formalités nécessaires à toute poursuite d’études. Prenez contact le plus tôt possible avec la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) et la structure d’accueil des étudiants handicapés de votre futur établissement. Car il y a plusieurs dossiers à remplir avec des dates à respecter.
Pour construire votre projet, vous pouvez vous appuyer sur différents interlocuteurs : votre professeur principal, l’enseignant référent de votre lycée, les structures handicap des établissements de l’enseignement supérieur, le Centre d’information et d’orientation (CIO)… S’il n’y a pas de correspondant handicap dans votre futur établissement, prenez rendez-vous avec la direction pour demander la mise en place d’aménagements.
Un contact incontournable : la MDPH. C’est elle qui permet la reconnaissance officielle du handicap. Elle vous donnera des conseils et pourra vous accorder des aides pour votre vie quotidienne : aides techniques, logement, transport ou aide humaine (soins, prise de repas, lever, coucher…).
| Bon à savoir : les inscriptions sur Parcoursup Si la proposition d’admission que vous recevez sur Parcoursup n’est pas compatible avec votre situation de handicap, vous pouvez demander au recteur d’académie un réexamen de votre situation tout au long de la procédure de préinscription. Une Commission d’accès à l’enseignement supérieur (CAES) examinera la demande et soumettra alors une ou plusieurs autres propositions d’inscription. |
- Des informations sur l’emploi, la formation professionnelle, la législation sur la plateforme "Mon parcours handicap"
- Les coordonnées des correspondants handicaps sur le site etudiant.gouv.fr
- Les dispositifs par type d’études supérieures sur le site de l’Onisep
- Les inscriptions sur Parcoursup pour les élèves en situation de handicap
- L’association Handisup Bretagne aide les étudiants dans leur recherche de stages, l’insertion professionnelle et l’accompagnement de la vie quotidienne.
