Préparation de l'intervention
La mission du conducteur d'engins forestiers de récolte commence avec l'étude d'une carte topographique pour voir comment accéder au plus près de la parcelle sans trop détériorer les sols ni les arbres voisins. Il repère les chemins forestiers sur lesquels il devra déposer le bois coupé. Il analyse ensuite le terrain : est-il en pente ? glissant ? densément boisé ?
Entretien ou exploitation de la forêt
Le conducteur place son engin au plus près des arbres qu'il coupe ou qu'il ramasse au sol, après le travail d'un bûcheron ou d'une machine de bûcheronnage. Il peut utiliser une grue à commande numérique, mais si les troncs sont difficilement accessibles, il peut sortir de sa cabine pour les enrouler avec un câble afin de les "débusquer" jusqu'au chemin le plus proche. Là, il les organise en tas, par taille et qualité, pour qu'ils soient transportés par camion.
Gestion du matériel
En début de mission, le conducteur d'engins forestiers est souvent amené à acheminer son engin par camion au plus près de la parcelle à exploiter. Avant et après chaque chantier, il vérifie l'état général de son engin (niveaux, graissage...) et son usure. Il effectue la maintenance de base.
En mouvement
La forêt française couvre 16, 7 millions d'hectares, soit 30 % du territoire. Elle est répartie sur l'ensemble de l'Hexagone. Le conducteur d'engins forestiers est amené à se déplacer dans un périmètre plus ou moins grand (au maximum de 100 km) autour de chez lui, au gré des chantiers. Il peut travailler étroitement avec le bûcheron lorsqu'il débarde les bois.
Au fil des saisons
Le conducteur d'engins forestiers est tributaire de la météorologie et ses horaires varient pour pouvoir travailler dans des conditions optimales, pour lui et pour l'environnement. À la belle saison, ses journées peuvent être plus longues.
Une réglementation particulière
Le conducteur d'engins forestiers doit respecter des normes de sécurité strictes, pour sa sécurité comme pour celle de ses engins, bardés d'électronique et très couteux. Il est amené à porter des ÉPI (équipements de protection individuelle) comme un casque anti-bruit, des lunettes ou un pantalon de sécurité, dès lors qu'il sort de sa cabine. Il travaille parfois dans des conditions et sur des terrains d'accès difficile où il doit redoubler de vigilance.