Une variété de machines
Le conducteur de machines agricoles conduit toutes sortes d'engins qu'il doit souvent acheminer jusqu'aux champs. Par exemple, un tracteur pour tirer la charrue ou déplacer le matériel d'irrigation des champs. Une ensileuse pour couper l'herbe ou le maïs de fourrage. Une moissonneuse-batteuse pour séparer tiges et grains... Il connaît leurs caractéristiques techniques et mécaniques et doit en assurer la programmation sur l'écran de bord, désormais intégré à tout nouvel engin.
L'entretien courant
Le conducteur doit s'assurer du fonctionnement optimum des équipements, et être capable d'effectuer des réparations courantes, mais aussi l'entretien, en hiver, lorsque le matériel est moins utilisé. Au programme : graisser, vidanger ou encore programmer le tableau de bord. Le cambouis et l'électronique embarquée ne l'effraient pas. En cas de problème important, il demande l'expertise d'un technicien de maintenance.
Une connaissance du terrain
Le conducteur de machines agricoles sait repérer les particularités d'une parcelle (taille, configuration, nature du sol). Il adapte les machines au type de travail demandé (labour, semis, épandage d'engrais, traitement, récolte, stockage...) et effectue les réglages nécessaires, comme par exemple la profondeur des sillons pour le semis.
De nombreux employeurs
Le conducteur de machines agricoles peut être salarié ou indépendant dans une exploitation agricole de taille importante, une ETA (entreprise de travaux agricoles), une Cuma (coopérative d'utilisation de matériel agricole) ou une collectivité territoriale d'entretien des parcs et espaces verts.
Au rythme des saisons
Pas de routine pour le conducteur d'engins. Il module ses activités en fonction des saisons : épandage puis semis de blé à l'automne, en hiver et au printemps ; moissons en été ; semis de colza en septembre puis ensilage et moisson du maïs. À chaque activité sa machine, son terrain, son client. L'hiver est plus calme, ce qui lui permet de se former à l'utilisation de nouvelles machines, de faire les révisions des engins et leur entretien. À la pleine saison, le conducteur fait beaucoup d'heures, car la moisson ou les vendanges n'attendent pas !
Souvent seul mais pas isolé
Seul au volant de son engin, le conducteur peut toutefois travailler au sein d'une équipe de conducteurs et peut avoir besoin de ses collègues lors de certaines opérations comme l'épandage du fumier ou l'ensilage. Il doit également communiquer avec l'exploitant du terrain sur lequel il travaille et, le cas échéant, le technicien de maintenance ou le concessionnaire.