Après avoir sélectionné des peaux et des fourrures préalablement nettoyées et apprêtées, le fourreur ou la fourreuse travaille ces matériaux souples en bandes. Pour confectionner divers produits (vêtements, accessoires de mode, garnitures de capuches, de cols ou pompons pour les bonnets, gants, semelles, doublures de manteaux, tapis, coussins, couvertures, etc.), il ou elle coupe avec précision chaque pièce, selon un modèle ou un patron, puis les assemble à l’aide d’une surjeteuse. Au lieu d’être jetées, les chutes sont cousues ensemble pour créer de nouveaux produits, en fonction des types de poils, de cuirs, etc. Esprit créatif et méthodique, maîtrise du dessin et de la lecture des patrons, sensibilité du toucher… figurent parmi les principales compétences requises pour exercer.
Les emplois se situent dans des ateliers de création de petite taille (et de plus en rares) principalement situés en Ile-de-France. Avec une certaine expérience, le fourreur ou la fourreuse peut s’installer à son compte pour assurer des travaux de création, de réparation ou de vente.
À noter : la France est engagée contre la production de fourrure issue d’animaux sauvages (loi contre la maltraitance animale de 2021). La FFMF (Fédération française des métiers de la fourrure) participe au programme Welfur, label européen « pour une harmonisation des pratiques et un accompagnement des éleveurs pour des conditions optimales ».
Durée des études
Après la 3e
2 ans pour préparer le CAP fourrure ou vêtements de peau, éventuellement complété par le CS (certificat de spécialisation) essayage-retouche-vente. 3 ans pour un bac professionnel (métiers de la couture et de la confection ; métiers du cuir, option maroquinerie)