Des tonnes de matériaux
Les grutiers ou les grutières approvisionnent les différentes parties d'un chantier de construction à partir des consignes du chef de chantier et du programme de travail de la journée. Depuis leur cabine, ils ou elles communiquent grâce à des gestes spécifiques ou par radio, afin de mettre en place tous les matériaux nécessaires à la construction : plâtre, parpaings, briques, bennes remplies de béton, éléments préfabriqués, fers à béton... jusqu'à 60 tonnes !
Responsable de l'engin
Du début à la fin du chantier, il faut être responsable de son engin. Que ce soit une grue à tour qui demeure sur un même site ou une grue mobile qui s'adapte à différents travaux, charges, manoeuvres (dont il faut gérer le calage), ils ou elles participent le plus souvent au montage et démontage, vérifient les systèmes de sécurité avant de démarrer. Il faut aussi veiller à ce que le poids du chargement reste dans les limites prévues, en fonction de la flèche et du contrepoids de la grue. Ils ou elles assurent l'entretien de base de la grue et tiennent à jour le carnet d'entretien.
Missions variées
En dehors des chantiers de construction, les grutiers ou les grutières peuvent déplacer des charges diverses : un chalutier à sortir de l'eau, un train à remettre sur ses rails...
Mobilité et disponibilité
Le grutier ou la grutière travaille sur des chantiers aussi différents que des constructions résidentielles ou des travaux de génie civil (ponts, viaducs, barrages...).
Risque mesuré
Il ou elle est exposé/e à des risques météorologiques. Lorsque le vent dépasse 72 km/h, il faut stopper l'engin, le mettre en girouette et quitter son poste. Il est impératif de prendre connaissance des conditions météos chaque jour. Autre obligation : le port d'équipements de protection individuelle (chaussures de sécurité, casque de chantier, gants, etc.). Les grues, de plus en plus perfectionnées, se pilotent avec un joystick. Des limitateurs d'efforts préviennent des dépassements de charge, par exemple.
En hauteur et en équipe
Il ou elle travaille à plus de 20 m de hauteur : le vertige est donc rédhibitoire. Dans l'habitacle (2 m² environ), il ou elle communique par radio avec le sol et fait partie prenante d'un travail d'équipe, notamment lorsqu'il ou elle travaille sans visibilité, guidé/e par les chefs d'équipe au sol.