Adapter les types de soins
Les missions des infirmiers humanitaires diffèrent selon l'ONG (organisation non gouvernementale) pour laquelle ils travaillent, et selon le pays. Il peut s'agir de soins d'urgence à donner à une population venant de subir une catastrophe naturelle ou un conflit armé. Ou encore de participer à des programmes de développement plus longs : campagne de vaccinations, de renutrition ou de prévention, par exemple. Collaborateur du médecin ou du chirurgien, l'infirmier assure les soins quotidiens et les vaccinations. Il gère les stocks de médicaments et de matériels. S'il est infirmier anesthésiste, il prépare le patient et participe à sa réanimation.
Former à l'autonomie
L'infirmier humanitaire a un rôle important de supervision et de formation. Il planifie la prise en charge médicale et les soins. Très souvent, il encadre et forme des personnels locaux. Il leur délègue une partie des soins tout en transmettant ses pratiques. Il faut parfois enseigner les règles élémentaires d'hygiène et de relation au malade, l'objectif étant de mettre en place un personnel soignant local autonome.
Au plus près des populations
Les conditions de travail et de vie quotidienne sont très variables selon les missions. Dans le cadre d'un programme d'urgence ou de développement, l'infirmier humanitaire exerce dans un dispensaire, un hôpital, un camp de réfugiés ou un centre nutritionnel thérapeutique. En urgence, il peut intervenir lors de conflits armés, de tremblements de terre, d'inondations, d'épidémies... Le plus souvent, il doit s'adapter à la situation et faire avec des moyens matériels et humains limités.
Avec des équipes locales
Consultations et soins, campagnes de vaccinations, enquêtes épidémiologiques, enquêtes nutritionnelles, réunions d'information et de formation : autant d'actions mises en oeuvre pour répondre à tel ou tel programme dans un pays défavorisé. En appui du médecin, l'infirmier encadre souvent une équipe locale qui peut rassembler jusqu'à 50 personnes.