Un cheval qui boîte ? Un chien qui souffre d’arthrose ? À l’aide de ses mains, l’ostéopathe animalier ou l’ostéopathe animalière redonne mobilité et souplesse à l’animal par des mouvements de palpation et de pression. Un métier de soin et de passion.
Le principe de l’ostéopathie pour animaux : prévenir et traiter les troubles fonctionnels du corps de l’animal grâce à des manipulations. Ici, point d’instrument, c’est avec ses mains que l’ostéopathe palpe, cherche les blocages et les tensions dans les muscles, les ligaments ou les os. Durant la séance, d’environ 30 minutes, il faut savoir rester calme et instaurer une relation de confiance avec l’animal. Souvent en déplacement, le praticien ou la praticienne intervient surtout en extérieur, dans un centre équestre ou une exploitation agricole, et au domicile des particuliers. La pratique est présente avant tout dans le milieu équin et canin, mais émerge aussi chez les félins et les bovins. Si le métier attire de nombreux candidats, l’insertion professionnelle s’avère difficile. En effet, l’activité, exercée en libéral, ne permet pas toujours de se dégager un revenu suffisant pour en vivre dans les premières années lorsqu’on n’intervient pas comme vétérinaire par ailleurs.
6 ans au minimum pour préparer le DE (diplôme d'État) de vétérinaire, éventuellement complété par le DE/DIE (diplôme inter-écoles) d'ostéopathie vétérinaire.
À noter : pour exercer sans être vétérinaire (ostéopathe animalier exclusivement), il faut être titulaire d'un bac + 5 et avoir réussi l'examen national d'aptitude du Cnov (Conseil national de l'Ordre des vétérinaires) pour être inscrit au RNA (registre national d'aptitude). L'obtention d'un diplôme d'école d’ostéopathie animale n'est pas suffisant pour exercer. Il faudra obligatoirement réussir l’examen national d’aptitude du Cnov.
