Prélèvements et cultures
Le technicien biologiste effectue toutes sortes d'analyses sur des organismes vivants suivant des techniques particulières de culture, de biochimie, d'immunologie… Selon le lieu où il exerce, son activité varie.
Observation, surveillance et contrôle
Dans un laboratoire de recherche, il observe in vitro l'effet d'un gène sur des cellules cancéreuses afin de trouver de nouvelles « cibles thérapeutiques ». Dans une station d'épuration, il surveille les paramètres de la qualité de l'eau grâce à la mise en culture d'échantillons. Sur un site de fabrication de médicaments, il contrôle la qualité du produit, depuis l'arrivée des matières premières jusqu'au conditionnement des comprimés.
Des responsabilités croissantes
Quelle que soit sa fonction, le technicien biologiste doit, pour chaque tâche, suivre un protocole établi par le responsable du laboratoire. De même, chaque expérience fait l'objet d'un rapport très précis.
Loin d'être un simple exécutant, il est impliqué dans les projets et voit ses responsabilités s'accroître : par exemple, c'est à lui qu'il appartient de vérifier les conditions de fiabilité et l'innocuité de l'analyse scientifique.
Pratique réglementée
Vêtu d'une blouse blanche, les mains gantées, le technicien biologiste passe une grande partie de son temps à travailler avec ses flacons, ses éprouvettes, ses pipettes… Il manipule des produits chimiques plus ou moins dangereux, ou des organismes constituant des sources potentielles de contamination. Il travaille généralement dans un univers stérile pour ne pas fausser les résultats des expériences. Aussi est-il soumis à une réglementation stricte, notamment en termes d'hygiène et de sécurité.
Travail d'équipe
Le technicien biologiste est autonome, mais ne travaille jamais seul. Au sein d'une équipe de recherche, il collabore avec différents intervenants : thésards, post-doctorants, ingénieurs et chercheurs, qui ont la responsabilité des résultats.
Différents secteurs d'activité
Le technicien biologiste peut exercer dans un laboratoire de recherche public (Inra — Institut national de la recherche agronomique, Inserm — Institut national de la santé et de la recherche médicale, CNRS — Centre national de la recherche scientifique, CEA — Commissariat à l'énergie atomique…), mais également dans un secteur industriel (pharmaceutique, cosmétique, agroalimentaire, environnement), au sein d'une équipe de recherche-développement ou sur un site de production en contrôle qualité. À chaque situation, des conditions de travail particulières.