J'étais un peu perdu
J'étais un peu perdu
Stage, conseils familiaux, passion depuis l’enfance : des élèves nous racontent comment ils ont choisi leurs formations.
Elouan, orthophonie
Son parcours : bac général, une première année de médecine, école d’orthophonie
« En 3e, j’étais au collège Sainte-Anne à Brest. J’ai fait un stage découverte en classe ULIS avec une accompagnante d’élèves en situation de handicap (AESH). A l’époque, je voulais devenir professeur des écoles et ça m’intéressait de voir quelles étaient les différentes pratiques de ce métier. Ça m’a beaucoup plu, je me sentais à l’aise avec les enfants, je pensais peut-être devenir enseignant spécialisé. Finalement, en seconde, j’ai perdu ce projet de vue, je ne savais plus trop quoi faire… En 1re, je me suis lancé dans le projet de devenir psychiatre. J’ai commencé une prépa médecine en terminale. J’avais cours tous les samedis matin et je faisais une section internationale britannique qui demandait 6 heures de cours par semaine en plus. Ça me plaisait, j’aime bien travailler. Après j’ai fait une première année de médecine et j’ai échoué comme beaucoup… J’ai arrêté au premier semestre.
J’ai cherché un autre projet et je me suis dit que j’allais devenir infirmier … J’ai avancé sur ce projet, je me suis inscrit sur Parcoursup, j’ai fait les démarches et je me suis aussi inscrit en orthophonie… J’étais un peu perdu mais je savais que je voulais travailler dans la santé donc j’ai tenté les deux… J’ai été pris en école d’infirmier (IFSI) et j’ai aussi été pris à l’oral d’orthophonie. J’ai rencontré une orthophoniste deux jours avant. Ce rendez-vous a changé ma vision. Je l’ai vue très épanouie et j’avais envie d’être comme elle et c’est ça qui a tout changé. J’ai décidé que je voulais devenir orthophoniste. Je suis arrivé à l’oral vraiment décontracté donc si j’avais un conseil à donner, c’est être soi-même…
En première année d’orthophonie, on a beaucoup de théorie et des stages en école, en maison de retraite… ça me plait beaucoup, je suis très content. A un jeune qui s’interroge sur son orientation, je lui conseillerais de toujours tenter même si on n’y croit pas… Parfois, le destin joue des tours qui sont souvent agréables quand on essaye… »
Témoignage recueilli en janvier 2024.
