Agent/e de sûreté aéroportuaire

  • Synonyme : agent/e d'exploitation de sûreté aéroportuaire opérateur/trice qualifié/e de sûreté
  • Niveau CAP, BEP salarié

En inspectant et en filtrant passagers, personnels, bagages, véhicules, etc. l'agente ou l'agent de sûreté aéroportuaire sécurise les aéronefs et participe à la sûreté des aéroports. Son but : empêcher toute introduction d'objets tranchants, de matières dangereuses et de personnes mal intentionnées à bord des avions, et dans les zones sensibles des aérogares.

Le métier en détail

Accueil et vérification

Avant de prendre leur avion, les passagers et leurs bagages-cabine passent obligatoirement en zone d'embarquement. L'agent ou l'agente de sûreté accueille et filtre les voyageurs, vérifie leurs titres de transport, les aide à disposer leurs affaires sur le tapis roulant afin qu'elles soient scannées, puis les oriente vers les appareils de détection d'objets prohibés (portique, body scanner...).

Passagers et bagages

Lorsqu'un appareil repère un objet interdit, l'agent ou l'agente de sûreté prend à part les passagers pour lesquels une alarme (lumineuse/sonore...) s'est déclenchée, afin de passer sur eux un détecteur de métaux, et, si nécessaire, procéder à une palpation. Pendant ce temps, l'intérieur de leurs valises est contrôlé sur écran par d'autres agents. En cas de doute, ou de manière aléatoire, certains bagages sont fouillés manuellement et passés au détecteur de traces d'explosif. En cas de problème, les chef/fes d'équipe sont informé/es et peuvent faire appel aux forces de l'Ordre.

Dans les coulisses de l'aéroport

L'agent ou l'agente de sûreté aéroportuaire peut aussi être affecté/e au contrôle des bagages de soute, à l'inspection des véhicules, au contrôle des accès aux pistes, à l'inspection du fret, du courrier, des approvisionnements de bord, etc. Il ou elle contrôle aussi les équipes de bord et l'intérieur de l'avion.

Expertise et sang-froid

L'agent ou l'agente de sûreté aéroportuaire sait identifier, rapidement et sûrement, des formes ou des objets suspects contenus dans les bagages, lorsque ces derniers passent aux rayons X. Son sang-froid lui permet de gérer n'importe quelle situation : du passager pressé et énervé, à l'individu potentiellement dangereux, le tout dans le strict respect des règles de sécurité en vigueur.

En équipe, chaque jour

Les agents travaillent en équipe. La polycompétence et une grande disponibilité sont de rigueur, puisque les aéroports fonctionnent 7 jours/7, 24 heures/24.

Conditions d'emploi

En uniforme, l'agent ou l'agente de sûreté aéroportuaire est facilement repérable. Il ou elle est obligatoirement titulaire d'une carte professionnelle, nécessaire pour exercer, et du permis de conduire de catégorie B pour se rendre à l'aéroport, parfois en horaires décalés. Il ou elle travaille essentiellement debout aux PIF (postes d'inspection filtrage), et doit posséder une bonne mobilité des bras et des jambes.

Maîtrise de soi et réactivité

Concentré/e sur sa tâche, vigilant/e, l'agent ou l'agente de sûreté aéroportuaire ne se laisse pas déstabiliser par le nombre de voyageurs, le bruit ambiant, ou encore l'agressivité d'un passager. Il ou elle applique les règles et les procédures en vigueur avec un grand sang-froid, tout en portant son attention au moindre signe susceptible de mettre en danger les voyageurs, ou sa propre personne.

Patience et respect

L'agent ou l'agente sait faire preuve de patience. Il ou elle applique la réglementation en rappelant les règles et les consignes, voire en justifiant calmement ses interventions, si nécessaire. Il ou elle sait se faire respecter tout en étant accueillant/e, et en exerçant son sens de l'observation et de l'anticipation.

Maintien et actualisation des compétences

L'agent ou l'agente de sûreté aéroportuaire doit régulièrement mettre ses connaissances à jour, car la réglementation en matière de sûreté évolue régulièrement. Il ou elle doit connaître les matériels et les risques terroristes, développer des réflexes face à une menace... Il ou elle est soumis/e à une évaluation tous les 3 à 5 ans.

Parler anglais

De bonnes bases en anglais sont nécessaires pour ce poste en contact avec des voyageurs internationaux.

Le TFP (titre à finalité professionnelle) agent de sûreté aéroportuaire est indispensable pour exercer. Il se prépare au sein d'un organisme de formation spécialisé, après recrutement par une entreprise de sûreté. Plusieurs autorisations administratives et judiciaires sont nécessaires pour exercer ce métier. Un casier judiciaire vierge est donc indispensable pour obtenir l'autorisation d'exercer. Une enquête est également réalisée avant de délivrer le badge aéroportuaire qui donne accès aux endroits interdits au public.

Après la 3e

TFP agent de sûreté aéroportuaire

Salaire

Salaire du débutant

Entre 1922 et 2028 euros brut par mois (s'y ajoutent des primes et des bonifications, notamment pour le travail de nuit et du dimanche).

Intégrer le marché du travail

Des recrutements réguliers

Avec 120 aéroports sur tout le territoire français, le trafic est reparti à la hausse après 2 ans marqués par la crise sanitaire du Covid-19. Les recrutements d'agents de sûreté aéroportuaire sont donc de plus en plus importants et nécessaires. La plupart des emplois se situent dans les sociétés privées qui travaillent pour un aéroport.

Perspectives d'évolution

Après quelques années d'expérience, l'agent ou l'agente de sûreté aéroportuaire peut devenir coordinateur/trice, puis chef/fe d'équipe et superviseur/euse. En effectuant des formations complémentaires, il ou elle peut également se diriger vers le profilage des passagers. Des passerelles existent pour s'orienter vers d'autres métiers de l'aéroport.

En Bretagne

Métiers proches

Retour en haut de page