Au sommet de la hiérarchie diplomatique, l'ambassadeur ou l'ambassadrice représente la France auprès d'un autre État, ou auprès d'une organisation internationale. À la suite d'une proposition du ministère des Affaires étrangères, l'ambassadeur ou l'ambassadrice est nommé/e en Conseil des ministres par le président de la République dont il ou elle est le/la représentant/e personnel/le auprès des chefs d'État étrangers. Hauts fonctionnaires de l'État, les ambassadeurs et les ambassadrices sont chargés d'assurer la coordination, l'animation et l’action des fonctionnaires qui composent leur mission diplomatique, tout en ayant autorité sur tous les services français (dont les consulats) dans l’État étranger. Outre la protection des intérêts (économiques, commerciaux, financiers, culturels, scientifiques, techniques) français, la négociation et le dialogue, la pratique des ambassadeurs s’est modifiée sous l’influence, notamment, des médias (réseaux sociaux) et des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Dénoncer les fausses informations, analyser des situations économiques ou politiques complexes pour éviter une situation de crise ou un conflit... sont autant de tâches assurées par ces protecteurs des communautés françaises expatriées, tenus à une obligation de mobilité tous les 3 à 4 ans.
Durée des études
Après le bac
S'il n'existe pas de formation dédiée, un parcours à l'INSP (Institut national du service public) est recommandé. Avant d'être nommés, les ambassadeurs ont le plus souvent réussi le concours INSP voie "Orient", le concours de secrétaire des Affaires étrangères (cadre général ou cadre d'orient) du ministère des Affaires étrangères.