Auxiliaire spécialisé/e vétérinaire

  • Synonyme : assistant/e vétérinaire auxiliaire vétérinaire qualifié/e
  • Niveau BAC, BAC Pro, BP salarié

Etre ASV (auxiliaire spécialisé vétérinaire), c'est exercer un métier qui exige une grande polyvalence. Il faut aimer soigner, aimer être avec les animaux et leur propriétaire, tout en participant à l'efficacité de l'entreprise

Christelle Jonqueur travaille à la clinique vétérinaire Kerzouvet de Landivisiau dans le Finistère.
Christelle Jonqueur travaille à la clinique vétérinaire Kerzouvet de Landivisiau dans le Finistère. © Franck Bétermin
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Le métier en détail

Assurer la relation client

Pour garantir l'image professionnelle d'une structure vétérinaire, le contact avec la clientèle est primordial. Dès leur accueil, les propriétaires et leurs animaux sont rassurés par l'ASV (auxiliaire spécialisé vétérinaire), qui enregistre aussi les rendez-vous, tout en conseillant sur l'achat d'un produit (aliments, produits antiparasitaires...) ou d'un service.

Assurer l'assistance administrative

L'ASV est comparable au bras droit du vétérinaire dans l'organisation de son établissement. Secrétariat, tenue du planning des consultations, mise à jour des dossiers clients, suivi des stocks et gestion des commandes de produits vétérinaires... autant d'activités qui ponctuent son quotidien.

Assurer la prévention, l'hygiène et la sécurité

L'ASV veille à l'hygiène des animaux et à la désinfection régulière et systématique des mobiliers, des matériels médicaux, des locaux, des cages... afin d'éliminer tout risque infectieux, chimique, physique ou biologique et garantir ainsi le bien-être des animaux, le temps de leur visite ou de leur hospitalisation..

Assurer l'assistance technique

Avant chaque examen, soin ou intervention chirurgicale, l'ASV prépare le matériel médical selon les indications du vétérinaire et l'assiste, en assurant notamment, la contention (immobilisation) des animaux. Il ou elle participe au suivi des animaux hospitalisés.

En cabinet ou en clinique

Les principaux employeurs de l'ASV (auxiliaire spécialisé vétérinaire) sont les cabinets, les cliniques vétérinaires ou encore les centres hospitaliers vétérinaires. Selon son lieu de travail, ses horaires peuvent être réguliers ou dépendants des urgences. Dans ce dernier cas, des astreintes le soir, le matin ou le week-end sont possibles.

En milieu rural

L'ASV peut se spécialiser en soins aux animaux d'élevage. Cela réclame une bonne connaissance des filières de production (lait, viande) et des races animales, des problématiques de reproduction ainsi que des contraintes sanitaires et des traitements pharmaceutiques qui leur sont propres.

Auprès des chevaux

Pour se spécialiser dans les équidés, l'ASV doit avoir une connaissance parfaite des types de chevaux (races, anatomie...), de leur alimentation, des techniques de contention (immobilisation de l'animal pour le soigner) et des attentes des éleveurs et des propriétaires. Sans oublier la réglementation particulière qui régit l'exercice équin (vaccination, identification, visite d'achat...).

Connaissances techniques

L'ASV (auxiliaire spécialisé vétérinaire) doit connaître les règles et les procédures en matière d'hygiène, qualité et sécurité, en particulier lors d'une opération ou d'une hospitalisation, en prenant soin de préparer, à l'avance, les cages, les perfusions, les injections et les produits injectables.

Qualités comportementales

L'amélioration de l'état de santé d'un animal, surtout quand il est séparé de son maître et de sa maison, repose en partie sur le nursing. Parler à l'animal, le caresser, l'aider à bouger le cas échéant... autant d'attentions et de gestes qui accélèreront son rétablissement et son retour chez lui. Sans oublier que cela facilite aussi la prise de médicaments ou de repas, nécessaires à sa bonne récupération.

Résistance physique et nerveuse

Une bonne santé (pas d'allergie aux poils d'animaux ni aux produits vétérinaires), une certaine force physique (pour manipuler des animaux pesant parfois plus de 50 kg) et du sang-froid sont nécessaires à l'ASV.

Adaptation et organisation

Au-delà de ses compétences techniques, l'ASV sait faire preuve de rigueur et d'organisation pour gérer la polyvalence exigée par son métier.

Sens des relations

Un client attristé par la maladie de son lapin, un chat agressif, un chien peureux qui refuse de bouger... face à ces divers comportements, l'ASV use de psychologie, de patience, d'empathie, tout en restant toujours à l'écoute. Il ou elle sait prendre des initiatives en situation d'urgence, sans paniquer ni faire paniquer les maîtres et leurs compagnons. L'esprit d'équipe, avec le vétérinaire et les autres auxiliaires, est également primordial.

Pour accéder au titre d'ASV (auxiliaire spécialisé vétérinaire), inscrit au RNCP, le seul reconnu par la Convention collective nationale des cabinets et cliniques vétérinaires, il faut être âgé d'au moins 18 ans, être titulaire du bac (ou diplôme de même niveau) et avoir exécuté au moins 70 h (2 semaines) dans une clinique vétérinaire au cours des 2 dernières années.

Niveau bac

Titre d'ASV (auxiliaire spécialisé vétérinaire)

Salaire

Salaire du débutant

1813 euros brut par mois.

Intégrer le marché du travail

Insertion pas toujours aisée

Plus de la moitié des foyers français possédant au moins un animal familier, l'avenir des ASV (auxiliaires spécialisés vétérinaires) semble assuré. Mais le nombre de professionnels formés chaque année (plus de 400) s'accroissant, l'insertion devient plus difficile, même si l'on dénombre 15 000 ASV. Près de la moitié des salariés ASV ont moins de 35 ans, et, bien que massivement féminisé (97 % des salariées), ce métier accueille les hommes. Pour tous, l'ancienneté moyenne d'exercice est de 10 ans....

Spécialisation possible

Si son environnement professionnel est spécialisé (en chirurgie de pointe, par exemple), l'ASV peut occuper une fonction précise. L'assistance vétérinaire auprès des éleveurs (de chevaux, de vaches, de volailles...) demande également une spécialisation. L'ASV peut évoluer en préparant des CQP (certificats de qualification professionnelle) ou se spécialiser (via des parcours de perfectionnement et des formations en 1 jour). Cependant, son niveau de formation ne lui permet en aucun cas d'évoluer vers le métier de vétérinaire.

En Bretagne

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