Commissaire-priseur/euse (ventes volontaires)

  • Niveau Master, Ingénieur, Doctorat salarié ; libéral

Une fois, deux fois, trois fois... adjugé, vendu ! Avant de prononcer cette célèbre formule, le commissaire-priseur ou la commissaire-priseuse inventorie les objets qui lui sont soumis, organise les ventes et dirige les enchères.

Le métier en détail

Organiser des ventes

L'organisation d'une vente commence par la constitution d'un réseau, en démarchant des acheteurs potentiels. C'est pendant cette phase que le commissaire-priseur ou la commissaire-priseuse réalise le catalogue. Ce dernier présente les références artistiques et physiques des objets mis à la vente, leur époque et leurs dimensions. Les ventes peuvent être à thème (mobilier, voitures, bijoux...). Le commissaire-priseur ou la commissaire-priseuse peut également faire de la publicité dans la presse spécialisée ou régionale.

Faire monter les enchères

Les enchères représentent l'aboutissement du travail du commissaire-priseur ou de la commissaire-priseuse et révèlent tout son talent. Il ou elle y démontre sa capacité à se constituer un stock intéressant et une bonne clientèle, son habileté à présenter les objets, sa faculté à faire monter les enchères...

Dans une société commerciale

Le commissaire-priseur ou la commissaire-priseuse en charge des ventes volontaires d'objets ou de meubles de particuliers travaille au sein de sociétés commerciales agréées par le Conseil des maisons de vente (l'autorité qui régule les ventes volontaires de meubles aux enchères publiques). Il ou elle n'est pas obligé/e de racheter une charge et ne bénéficie pas du statut d'officier ministériel. Il ou elle ne peut donc prendre en charge que des ventes volontaires. À Paris, les ventes se déroulent à l'hôtel Drouot. En région, elles se font dans les hôtels des ventes.

Avec différents interlocuteurs

Juges, avocats, acheteurs, vendeurs... Pour rencontrer leurs interlocuteurs, les commissaires-priseurs sont parfois amenés à se déplacer.

Connaître les arts

Il est impossible d'exercer ce métier sans une excellente culture et des connaissances approfondies en art : il ne s'agit pas d'approfondir une spécialité, mais d'être un très bon généraliste. Passionné/e par l'objet et son histoire, le commissaire-priseur ou la commissaire-priseuse doit pouvoir facilement identifier et dater un objet, et ne faire appel à un/e expert/e spécialisé/e qu'en cas de doute.

Maîtriser le droit

Sa formation juridique lui permet de bien connaître le marché de l'art, sa réglementation, son évolution... Il ou elle a des compétences en droit civil, commercial, notarial ou encore européen.

Mettre en valeur

Le commissaire-priseur ou la commissaire-priseuse doit avoir un sens certain de la mise en scène des œuvres, objets, ou pièces de mobilier présentés sur catalogue ou en salle des ventes, afin d'en tirer le meilleur prix. Il ou elle les met en valeur afin de susciter l'intérêt chez les acheteurs potentiels. À la fois expert/e, psychologue et acteur/trice, il ou elle sait convaincre et séduire. La lecture régulière de « La Gazette de l'hôtel Drouot », notamment, permet de suivre le marché de l'art, en constante évolution.

3 ans pour obtenir un diplôme en droit et un autre en histoire de l'art et pouvoir se présenter à l’examen d’accès au stage de commissaire-priseur. Après réussite à l’examen, stage rémunéré de 2 ans (avec test de connaissances est effectué en fin de 1re année) dans une maison de ventes. La formation est validée par un CA (certificat d'aptitude) à la profession de commissaire-priseur.

Niveau bac + 3

Licence (ou équivalent) en droit et histoire de l’art.

 

Salaire

Salaire du débutant

La rémunération se compose d'honoraires, calculés en fonction des ventes.

 

Intégrer le marché du travail

Des postes convoités mais rares

Le nombre de candidats à l'examen d'accès au stage qui permet de faire ce métier est en augmentation depuis plusieurs années.

Un marché concurrentiel

Avant la réforme de 2001, les commissaires-priseurs possédaient un monopole sur l'organisation des ventes publiques volontaires. Depuis, le secteur s'est ouvert à la concurrence, notamment anglo-saxonne. Les commissaires-priseurs français doivent donc désormais composer avec leurs homologues d'outre-manche, dans un marché de l'art en pleine expansion. Néanmoins, ils peuvent aujourd'hui exercer dans des sociétés commerciales, ce qui constitue un atout pour affronter ces nouveaux concurrents.

Les ventes sur le web

En plus de la concurrence anglo-saxonne, il faut ajouter le développement massif des opérateurs d'enchères électroniques sur Internet. Ces derniers ne sont ni tenus à la traçabilité de l'origine des œuvres, ni au paiement d'assurance ou de caution, des charges qui pèsent lourd pour les maisons de ventes aux enchères.

En Bretagne

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