Technicien/ne automobile

  • Synonyme : garagiste mécanicien/ne automobile
  • Niveau BAC, BAC Pro, BP salarié ; artisan

Injection, freinage, suspension, transmission... le technicien automobile entretient et répare des véhicules de plus en plus sophistiqués dans lesquels l'électronique a tendance à s'imposer. Trouver l'origine d'un dysfonctionnement et poser un diagnostic : c'est le coeur de son activité.

Technicienne de maintenance automobile - Services de l'automobile

Le métier en détail

Trouver l'origine de la panne

Après avoir analysé les informations données par le conducteur, le technicien examine rapidement le véhicule. Cette phase lui permet d'émettre une première hypothèse sur l'origine du dysfonctionnement ou de la panne. À l'aide du matériel électronique d'aide au diagnostic, il procède à des contrôles plus précis et détaillés sur les éléments mécaniques, électriques ou électroniques incriminés.

Remplacer et réparer

L'interprétation des résultats des tests effectués va lui permettre d'identifier l'origine de la défaillance. À partir de ce diagnostic, il va pouvoir établir la liste des travaux à réaliser et des pièces à changer. Il arrête alors le planning de l'intervention, après acceptation du devis par le client. Le mécanicien approvisionne son poste de travail en pièces, démonte les organes défectueux, remplace ou remet en état les éléments endommagés. Puis il effectue les différents réglages nécessaires en suivant les recommandations du constructeur.

Au service du client

Il procède aux essais sur route et réalise les dernières mises au point. L'intervention terminée, il rend le véhicule à son conducteur, explique en détail les travaux effectués et commente la facture. Concurrence oblige, il est impératif de satisfaire la clientèle pour la fidéliser. Le technicien s'adapte à de nouvelles activités : interventions rapides (assistance 24 heures sur 24), précontrôle technique, forfaits révision-entretien...

Des pannes complexes

Depuis plusieurs années, la montée en puissance de l'électronique embarquée (injection, freinage, suspension, etc.) a changé la donne en matière de maintenance et de réparation auto. Si les véhicules ont gagné en fiabilité, avec des entretiens plus espacés, les interventions sont plus complexes et nécessitent une grande technicité. Aujourd'hui, le diagnostic occupe une place prépondérante dans l'activité du mécanicien qui est devenu un expert de la détection des origines d'une panne.

Petits et grands garages

Les conditions d'exercice diffèrent selon que le technicien automobile travaille dans un petit garage ou dans l'atelier d'une grande concession. Dans une petite structure, le mécanicien est plus autonome, plus polyvalent et a davantage de contacts avec la clientèle que dans un atelier plus structuré avec un personnel plus nombreux. Une grosse structure permet d'accéder à des outils et à des matériels plus diversifiés et sophistiqués. Le technicien doit rendre compte de ses interventions à un chef d'équipe ou d'atelier.

De lourdes responsabilités

Quelle que soit la taille de l'atelier, les responsabilités sont grandes. Il faut adapter ses horaires de travail au volume d'activité et parfois se déplacer pour opérer un dépannage ou s'approvisionner en pièces détachées.

Être capable de s'adapter

Le technicien a des connaissances suffisamment pointues en mécanique, électricité et électronique automobile pour pouvoir s'adapter aux évolutions technologiques, rapides et continues, du secteur (électronique embarquée, utilisation d'outils de diagnostic...). Intervenant sur des véhicules dont les gammes se renouvellent sans cesse, il doit se montrer rapide et efficace.

La tête et les mains

Il est doué pour l'observation, l'analyse et la réflexion. Habile et précis dans ses gestes, il est rigoureux et méthodique dans ses interventions. Ses qualités relationnelles lui permettent d'écouter le client, de comprendre ses attentes et de le conseiller.

En pleine forme

Une certaine résistance physique lui est nécessaire pour supporter le travail en atelier, dans des positions parfois inconfortables. L'activité oblige aussi à manipuler des graisses et des solvants.

Bac pro au minimum

Le diagnostic occupant une place prépondérante en maintenance automobile, le bac pro est le minimum requis pour être autonome. Le titulaire du CAP maintenance des véhicules est un exécutant, un ouvrier qualifié. Le diagnostic lui est donné. Il démonte, remplace ou répare les éléments défectueux, et remonte le tout. Il réalise des mesures et des contrôles, effectue des réglages simples. Le bac pro donne les connaissances nécessaires pour poser un diagnostic. Il permet aussi de s'adapter aux nombreuses évolutions techniques du secteur.

Après la 3e

Le bac pro maintenance des véhicules se décline en différentes spécialités : motocycles, véhicules de transport routier, voitures particulières.

Salaire

Salaire du débutant

A partir du  Smic .

Intégrer le marché du travail

Une rude concurrence

À l'heure où l'électronique intervient dans plus de 20 % des fonctions d'un véhicule, les garages non rattachés à un réseau sont amenés à s'adapter ou à disparaître. Peu de débouchés, donc, à espérer de ce côté-là. La concurrence est vive entre les concessionnaires des grandes marques et leurs agents, et les centres auto et centres de réparation rapide (Norauto, Feu vert, Maxauto, Speedy, Midas...) qui proposent une palette de plus en plus large de services en entretien et en réparation.

Des possibilités d'évolution

Dans les grosses structures, le technicien auto peut, après quelques années d'expérience, accéder au poste de chef d'équipe ou de chef d'atelier. Il peut également devenir réceptionnaire (accueil du client) ou conseiller technique (suivi de l'évolution technologique, assistance aux techniciens). Avec une formation en gestion, on peut envisager de se mettre à son compte et de créer une entreprise artisanale.

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