Au moment de la présentation du bulletin météo à la télévision, une information sur la qualité de l'air est systématiquement donnée, obéissant ainsi à une disposition de la loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie. Pour détecter des substances toxiques et mesurer les différentes particules fines émises dans l'air, les techniciens de mesure de la pollution analysent les données atmosphériques collectées dans différentes stations de captage, réparties sur l'ensemble du territoire français, notamment dans les grandes agglomérations et leur périphérie. Travaillant pour le compte d'AASQA (associations agréées pour la surveillance de la qualité de l'air), les techniciens et les techniciennes étudient non seulement la qualité de l'air, mais aussi celle des cours d'eau et des nappes phréatiques, à la recherche d'éventuels rejets industriels. Les données (rigoureusement relevées sur le terrain ou transmises automatiquement via l'informatique) sont ensuite analysées, synthétisées, enregistrées dans des bases, et validées par des ingénieurs d'études. En fonction des résultats obtenus, une « alerte pollution » peut alors être déclenchée auprès de la population (réduction de la vitesse des automobiles, par exemple). À noter : les technologies améliorant les appareils de mesure à distance, les techniciens sont de plus en plus amenés à effectuer une maintenance de premier niveau.
Durée des études
Après le bac
2 ans pour préparer un BTS (métiers des services à l'environnement ; métiers de l'eau ; bioanalyses en laboratoire de contrôle ; métiers de la chimie), 3 ans pour un BUT (mesures physiques ; qualité logistique industrielle et organisation ; génie biologique, parcours génie de l'environnement).