Arbitre

Indispensable à toute rencontre sportive, du plus petit au plus haut niveau, l'arbitre est au coeur du jeu. Il ou elle fait respecter l'ordre sur le terrain ainsi que les règles du jeu, en toute impartialité. Activité passion souvent bénévole au départ.

Le métier en détail

Un rôle essentiel

Sans arbitre, pas de match ni de compétition sportive. L'arbitre est au coeur même du jeu et au plus près des joueurs pour veiller au bon respect des règles du jeu, comptabiliser les points, distribuer les pénalités, faire sortir un joueur blessé, etc. Il ou elle a aussi un oeil sur le chronomètre pour siffler la fin d'un match par exemple. Avant la rencontre, il ou elle vérifie les équipements, la feuille de match, etc. Spécialiste d'une discipline, parfois joueur ou entraîneur lui-même, il ou elle doit suivre l'action au plus près pour ne rien rater.

Au coeur du jeu

Arbitrer c'est être au coeur du jeu ou de la compétition sportive, et participer avec un sifflet ou un drapeau au lieu d'un ballon par exemple. Cela demande une grande forme physique, du sang-froid et une impartialité sans faille. L'arbitre est parfois seul/e face à des joueurs mécontents de sa décision doit être assumée sans fléchir.

Exemplarité sans faille

Garantissant le bon déroulement d'une rencontre, dans le respect des compétiteurs et des règles du jeu, l'arbitre dot montrer l'exemple en traitant tout le monde de la même façon, avec calme et politesse. Pour être au plus près de l'action, il ou elle suit un entraînement sportif en plus de mises à niveau techniques ou d'échanges avec ses pairs, sur les difficultés rencontrées par exemple.

En individuel ou en équipe

Selon le sport dont il ou elle est spécialiste, l'arbitre opère seul ou entouré d'une petite équipe (juges de lignes au tennis, arbitres assistants dans le foot, etc.) Selon le cas, il ou elle utilise un sifflet, un drapeau, etc. et a toujours une tenue spécifique pour ne pas être confondu/e avec les joueurs et être facilement identifié/e. Dans les compétitions importantes, l'arbitrage vidéo lui permet de vérifier une action avant de prendre une décision importante. La pression est parfois très importante pour lui.

Grande disponibilité

Qui dit compétitions sportives, surtout amateures, dit travail le soir et le week-end, lorsque les joueurs sont disponibles pour les rencontres. L'activité de l'arbitre nécessite également de nombreux déplacements. Selon le niveau auquel évolue l'arbitre, ces déplacements peuvent être à l'échelle locale, départementale, régionale, nationale ou internationale.

Toujours au top

Selon le sport, les conditions d'exercice (en salle ou en extérieur) sont bien différentes. Excellente condition physique de rigueur.

Parfaite maîtrise

L'arbitre connaît parfaitement le sport qu'il ou elle gère et a souvent été pratiquant/e ou coach lui-même. Il ou elle maîtrise parfaitement les règles et sait se faire respecter sur le terrain. Il ou elle jouit d'une bonne condition physique, surtout dans les sports d'équipes où il évolue au milieu des joueurs. Il ou elle fait preuve de sang-froid et d'impartialité, règle d'or de l'arbitre.

Irréprochable

Avec le sport pour passion, ayant le sens des responsabilités et la volonté de s'engager, l'arbitre véhicule les valeurs du sport, d'honnêteté, de partage, de respect, etc. À lui ou à elle de les représenter en se montrant exemplaire, et de veiller à ce qu'elles soient respectées par tous, et ce dès le plus jeune âge.

Mental au top

Concentration, observation... l'arbitre analyse le jeu en toute impartialité. Il ou elle a un oeil sur les joueurs ou les spectateurs un peu trop excités pour, le cas échéant, arrêter le match avant qu'il ne dégénère. Il ou elle est capable de prendre des décisions rapidement, sans se laisser déborder par le stress ou la pression.

Des qualités reconnues

Les qualités développées dans l'arbitrage sont appréciées : rigueur, engagement, réactivité, intégrité, gestion du stress et des conflits, sens du management et de la communication... Autant d'atouts permettant de trouver plus facilement un emploi en entreprise en cas de reconversion.

Tous les clubs et fédérations ont leurs propres modalités de recrutement mais la plupart des cas, il faut être licencié/e d'un club qui assure la formation de base de l'arbitre amateur. Pour se professionnaliser, il faut généralement réussir un examen théorique, technique et pratique dans sa discipline. Les candidats sont généralement présentés par leur club après quelques temps de bénévolat pour faire leurs preuves. Il existe une liste ministérielle des arbitres et juges de haut niveau. À noter quelques sections sportives portent sur l'arbitrage. Pour arbitrer à plus haut niveau, les candidats devront valider une formation technique et écrite. Des évaluations sur le terrain et des stages de perfectionnement permettent d'évoluer.

Salaire

Salaire du débutant

Variable en fonction du sport. Quand il s'agit d'un arbitre professionnel, le salaire est défini par la fédération.

Intégrer le marché du travail

Dans tous les sports

On compte 21 000 arbitres officiels en football, plus de 14 000 en handball, 2 700 dans le rugby, 15 600 en basket-ball... Parmi eux, des arbitres officiels, des arbitres élites nationaux, des arbitres internationaux... Le plus souvent, l'arbitre est bénévole non rémunéré/e. S'il ou elle se fait repérer par un club ou une fédération, il lui sera possible d'arbitrer des rencontres plus importantes qui donnent droit à des indemnités financières.

Mieux considérés

Les fédérations sportives ont des difficultés à recruter et fidéliser les arbitres. Pourtant, depuis 2006, leur travail est considéré "mission de service public", aggravant les sanctions contre ceux tentés de les agresser physiquement ou verbalement.

En Bretagne

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