Préparer les chevaux
Chez les équidés comme chez les humains, il y a les nerveux, les tire-au-flanc, les contestataires... Aussi, la première intervention de l'entraîneur, assisté des lad-jockeys et des cavaliers d'entraînement, consiste à habituer le cheval à travailler et à supporter un cavalier sur son dos. Un processus de mise en confiance qui peut demander entre 2 et 6 mois, selon les tempéraments. Et qui diffère selon la spécialité de l'entraîneur : trot ou galop.
Participer à des courses hippiques
Comme un agent pour un artiste, l'entraîneur choisit, pour le compte des propriétaires de chevaux, les courses auxquelles participeront ses protégés. Avant de les engager, il analyse leurs performances, leurs progressions, celles de leurs concurrents... On rencontre donc très souvent l'entraîneur, chronomètre en main, aux abords du terrain pour les entraînements du matin. Rien ne lui échappe, de l'alimentation à l'état de santé des équidés de son écurie.
À la tête d'une équipe
Un entraîneur de chevaux ne peut travailler en solo. Il doit s'entourer d'une équipe de professionnels : palefreniers, maréchaux-ferrants, lads-jockeys... et la gérer tel un chef d'entreprise : management, gestion administrative (fiches de paie, congés...) et commerciale (achat de matériaux, de fourrages...), respect des normes en vigueur (notamment en matière vétérinaire). Des tâches qui occupent la moitié de sa journée et le conduisent à avoir des rendez-vous avec ses collaborateurs ou à l'extérieur.
À l'entraînement toute l'année
Avec plus de 11 000 courses de trot dans l'année, 7 000 en galop, le programme des compétitions s'étale sur toute l'année. L'hiver n'interrompt pas complètement l'activité même s'il la ralentit. L'entraîneur est à pied d'oeuvre 12 mois sur 12. Course ou non, il doit maintenir la condition physique et le mental de ses athlètes.