Quand le chef ou la cheffe d'orchestre lève sa baguette, elle devient... magique. À lui ou à elle de créer un climat de confiance propice au travail des musiciens qu'il ou elle dirige. Cette fonction requiert des qualités humaines et de grandes compétences (connaissances instrumentales, musicales, culturelles et artistiques). À partir d'une étude minutieuse de l'œuvre et de sa représentation sonore, il ou elle construit une interprétation personnelle, en accord avec la pensée et le style du compositeur, qu'il ou elle transmet aux instrumentistes et aux chanteurs, grâce à sa gestuelle corporelle. Il ou elle doit également organiser les sons et les voix entre eux. Musicien, il sait déchiffrer la partition de chaque instrument pour déceler toute fausse note, tout mouvement trop lent ou trop rapide, tout décalage de rythme, etc. L'expérience d'une direction lyrique est irremplaçable dans l'apprentissage de la direction d'orchestre. Mieux vaut s'exercer dans des théâtres étrangers avant de convoiter les rares postes d'assistant ou d'assistante. Autre piste : tenter les « master classes » organisées par des chefs d'orchestre réputés. Les chefs et les cheffes d'orchestre peuvent avoir le statut d'intermittent du spectacle.
Durée des études
Après le bac
L'obtention d'un DEM puis d'un DNSP musicien est un préalable pour la préparation d'un 2e cycle supérieur spécialisé en direction d'orchestre. Une trentaine d'écoles proposent une classe d'initiation à la direction d'orchestre : les conservatoires à rayonnement régional ou départemental, le Conservatoire national supérieur de musique et de danse à Paris, l'École normale de musique Alfred-Cortot à Paris.