Son expertise évite des drames et sauve des vies. Le démineur ou la démineuse est capable de désamorcer une bombe susceptible d'exploser. Sang-froid, extrême concentration et précision du geste sont requis pour ces militaires de carrière ou ces policiers et policières de la sécurité civile.
Alerte à la bombe, colis suspect, mines et restes explosifs de guerre : autant de situations qui requièrent l'intervention immédiate d'un démineur ou d'une démineuse. Spécialistes des explosifs en tout genre (dynamite, grenade, mine antipersonnel, engin artisanal, etc.), les démineurs, vêtus de leurs combinaisons de protection, sont les seuls capables de détruire ou de désamorcer un engin prêt à sauter. En charge de la sécurité civile, ils interviennent sur le territoire français à la demande, quand un risque d'explosion est suspecté. Chaque année près de 450 tonnes d'engins explosifs, vestiges des deux guerres mondiales sont détruits dans notre pays. Le démineur ou la démineuse intervient également à titre préventif sur des lieux sensibles (réunion de chefs d'État, par exemple). Il ou elle peut travailler en soutien des policiers du Raid ou des gendarmes membres du GIGN. Accompagner des personnalités en voyage officiel pour faire des repérages peut aussi faire partie de ses missions. Le plus souvent militaires de carrière ou policiers volontaires, les démineurs interviennent surtout dans les pays qui sont, ou ont été, le théâtre de guerres (Ukraine, Syrie, Cambodge, Sénégal…). Objectif : nettoyer les terrains truffés de mines afin de protéger la population civile. Sang-froid et dextérité sont exigés en permanence. Certaines associations comme Handicap international emploient également des démineurs.
La spécialisation est accessible aux militaires.
Être gardien de la paix depuis 2 ans avant de postuler. Accès sur tests (physiques et psychotechniques) et sur entretien, puis formation interne.
