Relevés topographiques
À l'aide d'appareils spécialisés (théodolite, tachéomètre...), le ou la géomètre-topographe relève des mesures permettant de représenter, sur un plan ou sur une carte, les formes et les détails (naturels ou artificiels) d'un terrain, en n'omettant aucun détail : niveaux d'altitude, arbres, poteaux télégraphiques, murs... Il ou elle mesure les superficies et note tous les aspects physiques du site, y compris les sous-sols.
Conception de plans
Ces relevés lui permettent d'établir des plans et des cartes d'implantation d'ouvrages sur ordinateur, en utilisant des logiciels de métré ou de DAO (dessin assisté par ordinateur), des SIG (systèmes d'information géographique), des images satellites, etc.
Contrôles
Dans les travaux publics, le géomètre-topographe vérifie la conformité des travaux avec les données techniques prévues au contrat et établit, en fin de chantier, un plan de récolement, qui décrit scrupuleusement les travaux réellement réalisés et les éventuelles modifications.
Fonction juridique
Le géomètre expert ou la géomètre experte a une fonction juridique : il ou elle fixe les limites exactes des terrains fonciers ou des propriétés immobilières, en établissant leur superficie lors d'une estimation ou d'une vente. Il ou elle intervient en cas de litige, prépare un règlement de copropriété, collabore à l'établissement de plans d'occupation des sols pour une commune...
Dehors et au bureau
La diversité des études et les changements de lieux de travail sont la règle dans ce métier. Au quotidien, le ou la géomètre-topographe partage son temps entre les relevés sur le terrain et la finalisation de son étude au bureau. Il ou elle passe, en moyenne, 3 journées par semaine à l'extérieur pour réaliser des relevés topographiques (en ville ou à la campagne) et 2 jours au bureau pour calculer et interpréter les mesures prises. Dans les travaux publics, le technicien ou la technicienne géomètre, vêtu de l'équipement de protection adapté, se déplace sur le chantier pour planter les piquets de repérage, matérialiser les pentes pour les conducteurs d'engins, contrôler l'altimétrie, un nivellement etc.
Des techniques sophistiquées
Le métier utilise des techniques de pointe : logiciels de métré ou de DAO (dessin assisté par ordinateur), SIG (systèmes d'information géographique). Parmi elles, le LiDAR (light detection and ranging ou laser imaging detection and ranging) est une technologie de télédétection par faisceau de lumière, qui permet de capturer les surfaces d'un objet ou d'un espace en 2D ou en 3D (dimensions), à partir de systèmes mobiles (voitures, avions, drones...) capables de scanner, à travers l'air et la végétation, des zones difficilement accessibles.
Des interlocuteurs variés
Pour mener à bien toutes ses missions, le ou la géomètre-topographe rencontre de nombreux interlocuteurs : représentants de l'État, particuliers, professionnels de l'immobilier, élus locaux, chefs de projet des collectivités territoriales, architectes, urbanistes, paysagistes, notaires, avocats, chefs de chantier...