Ouvrier spécialisé en mer
Qu'il soit à bord d'un navire assurant le transport de passagers ou de marchandises (fret), le matelot de la marine marchande participe aux manoeuvres et à l'entretien du navire. Il est en plus chargé des petites réparations en cas de panne et de l'exploitation commerciale (chargement et déchargement) des navires.
Actif sur le pont...
Le matelot de la marine marchande entretient le navire. Lui sont confiés les travaux de peinture, de graissage et de nettoyage du matériel de manutention et de sauvetage. Il veille aux opérations de chargement et de déchargement des marchandises sous l'autorité des officiers de bord. Il veille à la passerelle par quarts (périodes de 4 heures) sous l'autorité de l'officier de quart. Avec une qualification de timonier, il peut aussi tenir la barre.
... et en salle des machines
Il participe à la mise en route des moteurs, surveille le tableau de commande des machines lors des manoeuvres d'entrée et de sortie du port. Il vérifie le bon fonctionnement des appareils électriques, assure la maintenance de tous les appareils moteurs et auxiliaires du navire. Les activités se font sous l'autorité du maître mécanicien. Il assure également le quart dans la salle des machines.
Sur tout type de navire
Pétroliers, gaziers, porte-conteneurs, paquebots, ferries... le matelot travaille sur tout type de navire qui transporte des marchandises ou des passagers. Au cabotage, le bâtiment reste le long des côtes. Au long cours, il effectue des traversées transocéaniques. Les destinations sont nationales, européennes ou encore plus lointaines.
Disponible jour et nuit
Le matelot peut partir plusieurs mois avec un équipage d'une vingtaine d'hommes ou plus. Ces grandes périodes d'embarquement alternent avec de longs congés. Sur le bateau, il faut être disponible jour et nuit. Chacun participe au service de surveillance du bateau : le quart (soit 2 fois 4 heures par 24 heures).
Exposé aux intempéries et au bruit
Sur le pont, on s'expose à la fureur des vagues, aux embruns glacés, au sel brûlant la peau, au vent, au soleil... En salle des machines, bien qu'à l'abri des aléas climatiques, le travail peut être pénible. Le bruit, la chaleur et les vibrations incessantes sont éprouvants pour tous les membres de l'équipage. Les navires sont de plus en plus équipés de cabines individuelles, autorisant une indépendance relative pendant les heures de repos.