Des connaissances sur l’environnement en industrie
Des connaissances sur l’environnement en industrie
Sommaire du dossier
Sommaire du dossier
- La jeunesse plus sensible en charpenterie
- Une dynamique de l'équipe pédagogique dans l'agricole
- Mode : nouvel état d'esprit des élèves
- Un diplôme unique en France en design
- Le génie écologique, une nouvelle spécialité dans les TP
- Des connaissances sur l’environnement en industrie
- L'offre de tourisme et les formations s'adaptent
- Vers les transports de demain
A l’écoute de la société et du monde professionnel qui évoluent, les formations changent. Former les professionnel·les de demain impose d’anticiper les changements dans le monde du travail et de faire évoluer les enseignements. Des formateurs et formatrices témoignent.
Nicolas Simon, DDFPT (directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques en établissement) au lycée Beaumont à Redon
« Au lycée Beaumont, on travaille sur des formations à destination de l’industrie, que ce soit en filière générale, technologique ou professionnelle. On vient apporter aux jeunes des connaissances sur l’environnement, sur le tri des déchets, sur la partie gestion dans tout ce qu’ils font en tenant compte des contraintes environnementales que ce soit au niveau de la consommation d’énergie, des matériaux qu’ils utilisent, du retraitement des déchets… En usinage, il y a des copeaux, on essaye d’optimiser pour éviter de gaspiller des matières. On a commencé à évoluer il y a une dizaine d’années et, maintenant, avec les contraintes que l’on a, l’idée est de diminuer ce qu’on rejette, et il y a un gros effort qui est fait pour cela.
On met la formation et la technicité au service de l’environnement. Dans les programmes, par exemple, en BTS Electrotechnique, on a eu des nouvelles notions sur la partie économies d’énergie, l’isolation des bâtiments, la gestion thermique… On va apprendre aux élèves à régler un régulateur de températures, n’importe quel système de contrôle pour éviter qu’il consomme trop. Ce sont des choses qui apparaissent de plus en plus. Par exemple, on développe l’éclairage piloté de façon à ce qu’on ait le même service rendu mais avec une consommation d’énergie moins importante.
Depuis deux ans, on a créé des éco-délégués. Ils mènent des actions au niveau de leur classe, voire de la section, pour mobiliser les jeunes. On lance des démarches aussi dans le lycée pour enlever les néons et mettre des lampes à LED, éteindre la lumière le soir, fermer les volets, il y a plein d’initiatives qui sont menée avec les élèves. »