L'offre de tourisme et les formations s'adaptent

L'offre de tourisme et les formations s'adaptent

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L'offre de tourisme et les formations s'adaptent

A l’écoute de la société et du monde professionnel qui évoluent, les formations changent. Former les professionnel·les de demain impose d’anticiper les changements dans le monde du travail et de faire évoluer les enseignements. Des formateurs et formatrices témoignent.

Mathilde Thouzeau, Enseignante en économie-gestion en BTS Tourisme au lycée Laënnec à Pont-L’Abbé.
Mathilde Thouzeau, Enseignante en économie-gestion en BTS Tourisme au lycée Laënnec à Pont-L’Abbé. © Région Bretagne

Mathilde Thouzeau, Enseignante en économie-gestion en BTS Tourisme au lycée Laënnec à Pont-L’Abbé

« Dans le référentiel du BTS, on a tout un volet Tourisme sociable et durable. D’un point de vue global, on a toujours les modèles du tourisme de masse qui structurent notre manière de voyager mais on voit émerger des tendances de fond, surtout depuis le Covid, d’attentes d’un tourisme avec plus de sens, moins d’empreinte carbone, moins de transports très coûteux en CO2 qui nous emmènent au bout du monde, etc. L’offre de tourisme et les formations s’adaptent aux nouvelles demandes des jeunes formations, des jeunes travailleurs et de la clientèle.

On sent que c’est dans les préoccupations de nos jeunes en formation. En 2e année, j’ai un jeune qui veut vraiment se spécialiser dans le tourisme durable, tourné vers la nature, etc. En 1re année, on a des éco-délégués. Quand on parle en cours de certaines pratiques touristiques qui ont un impact sur l’environnement, l’empreinte carbone des avions, par exemple, ça pose question. On les forme à la billetterie autour de l’aviation, aux prestations type croisières et ça leur pose question, à une partie en tout cas des étudiants, sur la viabilité de ces offres et donc des métiers qu’il y a derrière.  Est-ce que ça vaut encore la peine de se former ? Et on pense que oui, même si le monde du tourisme est lent au changement, car les attentes des clients sont en train de changer.

On est des formateurs et formatrices très convaincues par la question écologique donc on a des billes pour leur répondre. On se renseigne sur ces questions. On voit que c’est une attente des jeunes. Ils sont aussi très attachés à leur territoire, le pays bigouden, qu’ils ont envie de mettre en valeur car justement il propose une alternative plus tournée vers la nature et l’écologie. Certains s’orientent vers des poursuites d’études axées tourisme durable, slow tourisme, tourisme vert… »

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