Le génie écologique, une nouvelle spécialité dans les TP
Le génie écologique, une nouvelle spécialité dans les TP
Secteur d'activité
Sommaire du dossier
Sommaire du dossier
- La jeunesse plus sensible en charpenterie
- Une dynamique de l'équipe pédagogique dans l'agricole
- Mode : nouvel état d'esprit des élèves
- Un diplôme unique en France en design
- Le génie écologique, une nouvelle spécialité dans les TP
- Des connaissances sur l’environnement en industrie
- L'offre de tourisme et les formations s'adaptent
- Vers les transports de demain
A l’écoute de la société et du monde professionnel qui évoluent, les formations changent. Former les professionnel·les de demain impose d’anticiper les changements dans le monde du travail et de faire évoluer les enseignements. Des formateurs et formatrices témoignent.
Charly Hommette, responsable de la formation continue et adjoint pédagogique au CFA Travaux publics Bretagne à Ploërmel.
« L’écologie est de plus en plus présente dans nos métiers, donc dans nos formations. Nos enseignements sont faits en partenariat avec la profession donc forcément, on retrouve les mêmes problématiques et les mêmes sujets importants. L’environnement en fait partie. On essaie de sensibiliser les jeunes sur ce sujet. Le matériel évolue, on s'adapte forcément. On parle d'hybridation des machines, d’électrique, de machines qui consomment moins. En termes de gestion de chantier, on parle de revalorisation des matériaux, retraitement, recyclage. Ça, c'est un élément important.
On parle aussi de l'impact environnemental sur les milieux sensibles. Aujourd'hui, on essaye d'éviter d'avoir cette image d'entreprises qui cassent et polluent. On développe des activités nouvelles comme le génie écologique, c'est une nouvelle spécialité dans nos métiers. Dès qu’on fait un projet dans une zone, il peut y avoir un cours d'eau à remettre en état, des espèces protégées à remettre dans des conditions normales, des zones humides à préserver, à recréer, à modifier.
Avant, on ne se posait pas la question. Aujourd'hui, c'est un vrai sujet. Dès qu'on fait une 4 voies, un chantier dans une zone industrielle, on se pose ces questions et on est en mesure d’y répondre techniquement. On acculture les élèves sur plusieurs domaines, en fonction des spécialités qu'ils ont choisies : la conduite d'engins, les travaux de terrassement, etc. On est au début du parcours, mais ça va continuer et s’accélérer dans les années à venir. »