La jeunesse plus sensible en charpenterie

La jeunesse plus sensible en charpenterie

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La jeunesse plus sensible en charpenterie

A l’écoute de la société et du monde professionnel qui évoluent, les formations changent. Former les professionnel·les de demain impose d’anticiper les changements dans le monde du travail et de faire évoluer les enseignements. Des formateurs et formatrices témoignent.
 

Matthieu Thiriet, Compagnon du devoir charpentier et prévôt.
Matthieu Thiriet, Compagnon du devoir charpentier et prévôt. © Région Bretagne

Matthieu Thiriet, Compagnon du devoir charpentier et prévôt chez les Compagnons du devoir à Brest, Morlaix et Quimper

« Ça fait un moment qu’il y a une dynamique dans ce sens-là au niveau de la charpente. On parle beaucoup de l’ossature bois aujourd’hui et tout ce qui se rapporte à la construction écologique, les maisons passives. Une partie de la formation s’axe plus sur l’étude thermique du bâtiment, les matériaux, l’étanchéité, pour ne pas utiliser trop d’énergie pour chauffer une maison et pour le confort d’été aussi. Les matériaux ont évolué depuis quelque temps déjà. Dans les entreprises que je visite, de plus en plus délaissent la laine de verre pour la laine de bois, de chanvre… 

Au niveau de la formation, finalement, ça ne change pas grand-chose dans la mise en œuvre des matériaux. En fonction des matériaux, il y a des fiches produits, des consignes de mise en œuvre, donc on s’adapte aux avis techniques des produits. Depuis quelques années, on a aussi mis en place une formation à la construction en paille dans le cursus de charpentier.
Je trouve que la jeunesse est plus sensible à l’écologie.

L’éco-responsabilité, le fait de vouloir protéger l’environnement, la construction bois, les matériaux naturels et les maisons passives, ça parle plus aux jeunes aujourd’hui qu’il y a quelques années. Certains m’en parlent en recrutement. Ils veulent se diriger vers la construction bois, l’aspect écologique du métier, cela attire. Avant, les jeunes étaient très axés charpente traditionnelle, aujourd’hui, il y a aussi la construction écologique qui attire. »

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