10 questions pour comprendre le service civique
10 questions pour comprendre le service civique
Plus de 700 000 jeunes ont déjà réalisé un service civique depuis sa création en 2010. Cet engagement volontaire au service de l’intérêt général peut être uniquement effectué dans une association, une collectivité et certaines entreprises de l’économie sociale et solidaire.
« Le service civique est un engagement volontaire au service de l’intérêt général. On met du temps à disposition d’autres citoyens », explique Audrey Wojciak, référente régionale du service civique en Bretagne.
L’Agence du service civique, opérateur unique de l’État pour la mise en œuvre du service civique, met en avant huit principes fondamentaux : intérêt général, citoyenneté, mixité, accessibilité, complémentarité avec le travail des salarié·es et des bénévoles, initiative, accompagnement bienveillant et respect du statut.
Le volontaire en service civique n’est pas salarié de la structure où il réalise ses missions. Il ne touche donc pas un salaire mais une indemnité qui est d’environ 600 euros par mois.
Les volontaires travaillent entre 24h et 35h par semaine. Les missions durent entre 6 et 12 mois. Et il n’est pas possible de faire plusieurs services civiques.
Il est possible de réaliser ses missions auprès d’une association ou d’une collectivité territoriale. « Une entreprise de l'économie sociale et solidaire, en fonction de ses statuts, peut également faire appel à un service civique. Il y en a de plus en plus », affirme Audrey Wojciak.
Le service civique est ouvert à tou·tes les jeunes : pas besoin de diplôme, de formation ou d’expérience professionnelle.
Le dispositif s’adresse aux jeunes qui ont entre 16 et 25 ans. Cela peut aller jusqu’à 30 ans pour les personnes en situation de handicap.
En Bretagne, 2 000 à 3 000 jeunes réalisent un service civique chaque année.
Le service civique s’organise autour de 10 thématiques : citoyenneté européenne, solidarité citoyenne, santé, culture et loisirs, éducation pour tous, sport, environnement, mémoire et citoyenneté, développement international et action humanitaire et enfin intervention d'urgence en cas de crise.
En Bretagne, 2 000 à 3 000 jeunes réalisent un service civique chaque année. « On est proche du plein emploi dans la région, ce qui diminue la demande de service civique parce que pour le moment, c’est difficile de cumuler un emploi et un service civique », affirme Audrey Wojciak.
« Si on n’a pas passé son bac ou si on est en master 2, les raisons de s’engager sont complètement différentes : tester un domaine, faire une année de césure après un décrochage scolaire, s’accorder une pause après un diplôme, etc. », dit Audrey Wojciak.
Pour certains, le service civique sera également une première expérience professionnelle.
Sur le site de l’Agence de service civique, vous trouverez des milliers d’offre partout en France mais aussi à l’étranger.