5 métiers pour travailler dans les énergies marines renouvelables
5 métiers pour travailler dans les énergies marines renouvelables
D’ici 2035, le nombre d’emplois dans les énergies marines renouvelables devrait plus que doubler. Zoom sur cinq métiers d’une filière qui n’en est qu’à ses balbutiements.
Les énergies marines renouvelables (EMR), c’est l’ensemble des technologies qui permettent de produire de l’électricité à partir de ressources marines. On y trouve :
- l’énergie du vent (éolien en mer), qui représente l’essentiel du secteur aujourd’hui
- l’énergie des courants (hydrolien)
- l’énergie des marées (marémoteur)
- l’énergie de la houle (houlomoteur)
- l’énergie issue de la différence de température entre les eaux de surface chaudes et les eaux froides en profondeur ou de la différence de salinité entre l'eau douce et l'eau de mer (osmotique)
Les énergies marines renouvelables (EMR) représentent plus de 8 300 emplois en France dont une écrasante majorité pour l’éolien. Si les principales usines – et les emplois qui vont avec – sont situées en Pays de la Loire et en Normandie, la Bretagne bénéficie de plusieurs atouts : un parc éolien dans la baie de Saint-Brieuc et des projets à l’étude, des prototypes (centrale solaire en mer, houlomoteur, etc.) installés sur le territoire, des usines industrielles dans le domaine, etc.
Un « Pacte pour l’éolien en mer » a été signé en 2022 entre le gouvernement et la filière nationale de l’éolien en mer. Les professionnels du secteur s’engagent à atteindre fait appel à 20 000 emplois sur le territoire d’ici 2035, soit près de 12 000 créations de postes supplémentaires. L’exploitation d’énergies marines renouvelables fait intervenir de nombreux métiers. Nous vous en présentons cinq dans cet article.
Niveau : CAP
Le soudeur assemble des pièces métalliques de toutes tailles et de toutes natures. Dans les EMR, il travaille principalement dans des chantiers navals, des ateliers ou à bord de navires. Ce métier est en tension en France, d’autant plus que ce professionnel peut intervenir dans de nombreux domaines : automobile, aéronautique, etc.
Niveau : Master, Ingénieur, Doctorat
Le chef de projet EMR est un ingénieur spécialisé capable d’intervenir à chaque étape du projet. Il réalise des études pour évaluer si un site est adapté à une exploitation EMR à tous points de vue (juridique, environnemental, ressources, etc.) ou à la conception de systèmes et de plateformes de production d’énergie en mer.
https://www.youtube.com/watch?v=SgFTdb36bQ0
Niveau : BTS, BUT, DEUST
Le technicien de maintenance a pour mission d’éviter les pannes et d’effectuer un suivi des équipements. Il est amené à détecter des dysfonctionnements, réaliser des diagnostics, établir des plans de réparation et assurer la remise en service. Ce professionnel peut avoir une spécialisation en électrotechnique, mécanique, automatique ou hydraulique. Dans les EMR, il intervient sur les éoliennes, les houlomoteurs ou dans les usines marémotrices….
Niveau : CAP
Sans bateau et les personnes qui en assurent la maintenance, impossible d’installer et maintenir en état une installation EMR. Vidange, réparation des moteurs ou installation d'équipements annexes, les tâches d'un mécanicien bateaux sont multiples. Il procède à l'installation de moteurs neufs et d'équipements électriques. Il sait aussi démâter, changer un joint de moteur ou réparer une coque plastique. Selon la taille du navire et de l’équipe, il peut être amené à réaliser des tâches plus ou moins spécifiques. On distingue ceux qui exercent à terre (à l'atelier, sur le quai ou à bord) et ceux qui sont navigants.
L'ingénieur calcul réalise des études avant la conception d'un produit ou d'une structure par exemple pour optimiser le rendement d’une éolienne ou d’un dispositif houlomoteur. Il étudie taille, poids, résistance, en incluant des facteurs comme la pression ou les frottements que la pièce devra subir. On trouve ce métier principalement dans les bureaux d'études ou dans des services recherche & développement d’entreprises.
