Lancement d’un marché de petits producteurs, création d'un groupement d'employeurs, ouverture d’un écomusée sur le patrimoine de la région... le conseiller ou la conseillère en développement rural participe à la mise en place de projets variés pour dynamiser le territoire, son agriculture et son économie. Côté technique, cela implique de connaître les différents dossiers et de maîtriser les politiques de développement territorial. Côté relationnel, il s’agit de faire dialoguer ensemble de nombreux interlocuteurs tels que les agriculteurs, les collectivités locales et les entreprises. Réunions, tables rondes, consultations… cette capacité à fédérer les acteurs locaux est essentielle pour mener à bien des partenariats qui contribuent à la création d'emplois, à l'amélioration de la qualité de vie des habitants et à la promotion de l'identité locale. Le sens de l'organisation est aussi requis, que ce soit pour accompagner le montage des projets ou programmer des événements touristiques et culturels. Enfin, le métier comprend un volet finance, car il faut aller chercher des subventions, accéder à des fonds européens, etc. De plus en plus, ce conseiller ou cette conseillère joue un rôle clé dans la transition écologique, par exemple en sensibilisant la population à l’économie circulaire et aux pratiques respectueuses de l’environnement. Les postes se trouvent notamment au sein des collectivités, des associations, des chambres d’agriculture ou de bureaux de conseil.
Durée des études
Après le bac
2 ans pour préparer le BTSA développement et animation de projets territoriaux, éventuellement complété par une licence professionnelle en gestion de projets de territoires ; 5 ans pour un diplôme d'ingénieur en agronomie ou un master en développement ou en droit rural.