Relancer l'économie
Après une catastrophe ou un conflit, l'économie d'une région ou d'un pays est endommagée ou anéantie. Les ONG (organisations non gouvernementales) mettent alors en oeuvre des programmes d'urgence et de développement. En fonction de sa spécialité de base, le développeur rural humanitaire étudie l'impact des projets à long terme pour relancer la production et la commercialisation.
Conseil agricole
Le développeur rural humanitaire établit un diagnostic détaillé de la situation : besoins des populations, productions, marchés... Il élabore ensuite une stratégie de développement. Selon le contexte, il applique différents moyens : programmes d'introduction et de multiplication de semences, développement de parcelles maraîchères, création de poulaillers collectifs ou de petits élevages, installation de fermes de pisciculture, amélioration de l'irrigation, etc.
Développement durable
Conduire les populations vers l'autosuffisance alimentaire ne suffit pas. Le développeur rural doit pérenniser l'action en créant des coopératives communautaires, en développant des marchés locaux et des micro-financements... Cela passe également par la formation de cultivateurs et d'éleveurs locaux.
Sur le terrain
Le développeur rural humanitaire travaille souvent loin de chez lui comme expatrié pour le compte d'une ONG (organisation non gouvernementale), dans un pays où celle-ci assure un programme de post-urgence (après un tsunami ou un tremblement de terre, par exemple) ou de développement. Il est affecté dans une région et est appelé à se déplacer sur différents sites, parfois reculés. Il passe de nombreuses heures sur le terrain et parcourt beaucoup de kilomètres. Il travaille principalement au contact des villageois et des autorités locales, notamment dans le cadre de formations, et collabore parfois avec d'autres expatriés, sur des projets précis.
Volontariat fréquent
Les recrutements se font souvent sous statut de volontaire de la solidarité internationale. Le développeur rural humanitaire bénéficie d'une prise en charge du transport, de l'hébergement et des frais de vie sur place, de la couverture sociale et d'une indemnité mensuelle. Certaines ONG (comme Acted et Première Urgence) offrent des postes salariés.