Fixer un moment, une scène
Le reporter-photographe fournit aux titres de presse les clichés qui viendront enrichir les articles d'actualité sur de nombreux sujets : événement sportif, élection présidentielle, manifestation de rue, festival de cinéma...
Plus que de simples illustrations, ses photos sont des éléments d'information à part entière. Elles fixent un moment de l'histoire, lui apportent une " couleur ", suscitent une émotion, à travers l'intention de celui qui les prend...
Se plier à l'urgence de l'info
Selon l'actualité, le reporter-photographe peut travailler sur un événement ponctuel (l'arrivée du Tour de France, un meeting politique...) ou chercher à illustrer un fait d'actualité (mouvement social, conflit armé...).
Réussir un scoop
Le rêve de chaque reporter-photographe est de réussir un jour LE cliché unique et inédit, pour devancer les concurrents et saisir l'action sur le vif.
Cette quête du scoop pousse parfois certains photographes de presse au sensationnalisme, au mépris du code éthique de la profession. Ils sont alors connus sous le nom de paparazzi. Une petite minorité dans le métier !
Surtout en tant qu'indépendant
La plupart des reporters-photographes travaillent en tant qu'indépendants, c'est-à-dire qu'ils collaborent avec différents journaux et magazines, sans obligation d'exclusivité. Leur salaire n'est ni fixe ni mensualisé.
En tant qu'auteurs de leurs photos, ces journalistes sont rémunérés sur la base des droits d'utilisation et de reproduction des clichés (droits d'auteur).
Au service d'une agence
Les postes de salarié permanent au sein d'une rédaction sont rares. Le reporter-photographe travaille surtout pour les agences de presse (Agence France-Presse, Vu, Vandystadt...). Ces dernières jouent un rôle de médiateur. Elles archivent leurs clichés, les proposent aux rédactions susceptibles d'être intéressées par le sujet et s'octroient une commission sur le prix de cession des images.
En solo ou avec les confrères
Lorsque son reportage ne répond pas à une commande, le photographe de presse peut avoir des difficultés à vendre ses clichés aux rédactions. Parfois, il forme un tandem avec un journaliste pigiste pour livrer le reportage clés en main.
Par ailleurs, ces professionnels s'organisent de plus en plus souvent en collectifs associatifs afin de partager les frais.