Différents types d'écrits
La principale activité du critique d'art consiste à écrire sur l'art. Mais pas question d'écrire sans avoir effectué en amont un long travail de recherche ou rencontré l'artiste et vu ses oeuvres ! Souvent associé aux métiers de journaliste et d'écrivain, le critique d'art s'en distingue par sa prise de position et l'analyse critique des arts sur lesquels il travaille. Selon son commanditaire (éditeur, revue, musée, artiste) ou les projets qu'il mène, les sujets varient et les écrits peuvent être de différents types : préfaces de catalogues, livres, articles, etc.
Commissaire d'exposition
Le critique d'art peut également être sollicité pour concevoir et organiser une exposition artistique temporaire : il est alors commissaire d'exposition ou " curator ". Sous ce statut, il définit la problématique ou la thématique de l'exposition, sélectionne les oeuvres et les artistes, détermine la mise en espace des oeuvres dans le lieu accueillant le projet ainsi que leur restitution auprès des publics sous toute forme de diffusion (affiches publicitaires, catalogue, etc.). Et, lorsqu'un catalogue est imprimé, il en rédige les textes.
Disponible et mobile
Le critique d'art a une activité qui l'oblige à se rendre de façon régulière dans des lieux culturels divers et variés, plus ou moins éloignés de son domicile. Entre deux rendez-vous avec des artistes, il se rend dans des expositions, des vernissages, participe à des conférences, intervient dans des débats... Disponibilité et mobilité sont donc de rigueur.
Indépendant et autonome
Le critique d'art travaille majoritairement de manière indépendante, en free lance. Il dispose alors d'une certaine liberté et autonomie : il doit donc s'organiser, gérer son emploi du temps afin de pouvoir respecter les délais qui lui ont été impartis pour réaliser ses différentes missions.
Sous contrat(s)
Le critique d'art travaille avec différents partenaires : maisons d'édition, revues, journaux, musées, artistes, municipalités... Toute prestation, qu'elle lui ait été confiée ou commandée, est cadrée en termes de nombre de signes, de temps de rédaction, de financement, de salaire, etc., par un contrat qui peut être plus ou moins négocié selon la notoriété du critique.