Un métier de spécialiste
Véritable leader, le sous-officier ou la sous-officière de l'armée de terre assume des responsabilités dans la spécialité qu'il a choisie lors de sa formation : infanterie, chars de combat, artillerie, forces spéciales...), maintenance, logistique et transport, administration et services, informatique et télécoms, santé... Dans tous les cas, il ou elle instruit et commande les militaires du rang.
Au combat
Au sein d'un corps de combat, le sous-officier ou la sous-officière dirige ses troupes lors des interventions militaires et des entraînements. Par exemple, le chef ou la cheffe de char dirige l'action des pilotes et des tireurs au sein des blindés, le chef ou la cheffe de pièce d'artillerie encadre 3 à 8 soldats lors des manoeuvres et des tirs (de canons, de missiles, de lance-roquettes...).
ou à l'appui
Les sous-officiers peuvent aussi opter pour un métier technique ou administratif. Par exemple, le chef ou la cheffe de groupe approvisionnement supervise les livraisons de nourriture. Le chef ou la cheffe de groupe mécaniciens véhicules encadre une équipe chargée de l'entretien des blindés et des camions de l'armée. Le ou la cheffe de groupe restauration gère le mess et anime toute une équipe de cuisiniers, de serveurs, d'agents polyvalents...
Au sein d'un régiment
Les sous-officiers sont affectés en majorité au sein d'une unité de combat d'infanterie, de l'arme blindée, d'artillerie, de transmissions... D'autres travaillent dans un service (administratif, financier, de ressources humaines...) ou dans un état-major. Les gardes, les astreintes, le travail de nuit font partie intégrante de leur métier. Ils changent de régiment en moyenne tous les 6 à 8 ans.
Mobilité indispensable
Le sous-officier ou la sous-officière doit être disponible et prêt à partir à tout moment. Il ou elle effectue des déplacements à l'étranger avec ses soldats, des interventions à travers la France, des gardes, des manoeuvres... qui supposent d'accepter de vivre en collectivité, parfois loin des siens. Sans compter les mutations obligatoires qui, en contrepartie, permettent d'acquérir une expérience diversifiée et de monter en grade.
Assumer les risques du métier
Le métier des armes se caractérise, plus ou moins selon les spécialités, par une exposition au danger, surtout lors de missions sur des terrains en guerre. Le sous-officier doit donc être prêt à vivre ces situations susceptibles d'engendrer du stress... qui peut être surmonté grâce au professionnalisme et à la cohésion des équipes.