Consultation préopératoire
En lien avec le médecin spécialiste, le chirurgien décide de l'opération à mener. Il doit ensuite expliquer au patient ses choix, et en exposer les conséquences et les contraintes : temps d'hospitalisation, douleur, traitement médicamenteux, rééducation, séquelles éventuelles. Il faut parfois rassurer.
Opérations spécialisées
Selon sa spécialisation, le chirurgien extrait des tumeurs, pose des prothèses de hanche, de genou, d'épaule, corrige des malformations, répare des vaisseaux sanguins, des os fracturés, des ligaments rompus. Il intervient en salle d'opération aseptisée (sans microbe). Et met en oeuvre des techniques très spécifiques en utilisant des instruments mécaniques ou un laser.
Suivi postopératoire
Après l'opération, il assure le suivi postopératoire pour éviter les complications et prescrire le traitement. Il reste en contact avec ses patients à moyen ou long terme, au fil de visites de contrôle. Ainsi, il peut vérifier la stabilité d'une prothèse de hanche dans le temps, et programmer une éventuelle reprise en fonction de l'évolution des techniques.
Travail d'équipe
Professionnel ultra-spécialisé, le chirurgien a besoin, pour exercer son métier dans les meilleures conditions, d'être entouré par une équipe également très qualifiée (anesthésiste-réanimateur, infirmière de bloc...). C'est un chef d'équipe qui sait fédérer et organiser les tâches autour de son intervention. Chaque geste, chaque seconde compte.
Horaires contraignants
La chirurgie est une spécialité exigeante en temps (journées à rallonge) et en énergie (des opérations qui peuvent durer des heures, debout). Ce qui laisse peu de place à la vie de famille et aux loisirs... En plus de ses horaires de base, le chirurgien assure des gardes et des astreintes pour que toutes les urgences puissent être prises en charge.
Lourdes responsabilités
Responsable des conséquences de ses interventions, le chirurgien souscrit une assurance professionnelle très coûteuse afin de se prémunir contre d'éventuels procès, plus fréquents qu'auparavant. Il est soumis à l'Ordre des médecins, chargé de veiller au respect des règles de bonnes pratiques fixées par le code de déontologie médicale.