Le Wwoofing, un moyen de tester le quotidien d’une ferme

Le Wwoofing, un moyen de tester le quotidien d’une ferme

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Le Wwoofing, un moyen de tester le quotidien d’une ferme

Wwoof est un réseau qui met en contact des fermes agro-écologiques avec des personnes qui souhaitent découvrir cet univers. Logé·e·s et nourri·e·s sur place, les participant·e·s s’engagent à aider leurs hôtes dans les tâches quotidiennes, ce qui peut permettre d’acquérir des compétences ou de confirmer un projet professionnel.

Une personne en Wwoofing dans une ferme
Le Wwoofing, un moyen de tester le quotidien d’une ferme © Kevin Simon

En 1971, Sue Coppard, une secrétaire au Royal college of art de Londres ressent un « besoin pressant d’aller à la campagne ». Pour le satisfaire, elle propose son aide à une ferme du Sussex durant certains week-ends. Peu à peu, des ami·e·s se joignent à elle : le Wwoofing était né.

Wwoofing veut dire World-Wide Opportunities on Organic Farms (Opportunités dans des fermes biologiques du monde entier). « L’idée, c’est de partager la vie d’une ferme en agro-écologie, c’est-à-dire le travail quotidien de la terre ou de l’élevage mais aussi la vie quotidienne en préparant et partageant les repas », explique Cécile Paturel de l’association Wwoofing France. 
 

L’idée, c’est de partager la vie d’une ferme en agro-écologie, c’est-à-dire le travail quotidien de la terre ou de l’élevage mais aussi la vie quotidienne en préparant et partageant les repas.

Cécile Paturel

Simple curiosité, reconversion, installation : des motivations variées

Si les motivations pour devenir Wwoofeurs sont nombreuses, il s’agit aussi « d’une façon simple de tester un métier parmi d’autres. Cela permet notamment de discuter avec les personnes qui font ce métier », poursuit Cécile Paturel. Parmi les adhérents, on trouve notamment des personnes qui sont inscrites en formation agricole ou en reconversion.
« Il y a aussi des personnes qui font du Wwoofing après leurs études de manière à se créer un réseau dans une région avant de s’installer. […] Nous ne sommes pas un institut de formation, nous nous concentrons davantage sur l’aventure humaine », ajoute-t-elle.

Le Wwoofing en pratique

Pour pouvoir faire du Wwoofing, il faut adhérer à l’association Wwoof France. L’expérience peut durer 1 mois au maximum par lieu d’accueil avec une recommandation de 4 à 5h d’aide active par jour - même s’il est possible d’en faire plus ou moins. Les Wwoofeurs ne doivent pas réaliser de tâches en autonomie, encore moins avec des responsabilités. Les hôtes fournissent le gîte et le couvert.
L’association Wwoof France s’assure en amont que les lieux d’accueil (fermes, collectifs ou particuliers) respectent bien la philosophie du projet. Pour faciliter les recherches, elle propose également une cartographie avec de nombreuses informations utiles sur les lieux (localisation, types d’activités, capacité d’accueil, commentaires des anciens Wwoofeurs, etc.). 
Partie d’une initiative individuelle, le Wwoofing s’est largement développé à travers le monde. La fédération internationale dédiée, « Federation of Wwoofing », compte 130 pays dans son réseau.

Le Wwoofing en chiffres

2 300 structures accueillent des Wwoofeurs en France
17 000 Wwoofeurs en France
10 000 séjours de Wwoofing en 2022 en France (ndlr : chiffres de septembre 2022)
130 pays où il est possible de faire du Wwoofing avec des pays très actifs comme la France, les États-Unis, l’Italie, le Canada ou l’Irlande

 

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