Mémoriser et interpréter
Incarner un personnage, communiquer des émotions, faire vivre un texte... Tel est l'art du comédien. Sous la direction d'un metteur en scène ou d'un réalisateur, il consacre de longues heures à la mémorisation de dialogues, aux répétitions, à l'écriture... Figurant, premier ou second rôle, il utilise différentes techniques (vocales, gestuelles, corporelles et respiratoires) pour donner vie à son personnage et captiver son auditoire.
Ne pas relâcher ses efforts
Chaque spectacle nécessite un travail particulier. L'apprentissage du texte, les répétitions, les représentations, les tournées, les tournages ou les enregistrements constituent le quotidien du comédien. Son calendrier est rythmé par des périodes de travail intense, qui ne laissent guère de place à la routine.
Du théâtre au cinéma
Beaucoup de comédiens appartiennent à une compagnie rattachée à un théâtre ou à une troupe. Bien que le théâtre constitue l'essentiel de leur activité, celle-ci peut s'étendre au cinéma, à la télévision, à la radio, à la publicité, au doublage, à l'animation, au cirque...
La course aux castings et aux auditions
Pour se faire connaître et décrocher un rôle, les castings et les auditions sont un passage obligatoire. Très peu de comédiens peuvent faire appel à un agent artistique pour développer leurs contacts professionnels et rechercher des contrats. Il leur faut donc rester extrêmement réactif et montrer une certaine disponibilité. La quête de travail est une composante à part entière de la profession.
Un emploi du temps décalé
Le rythme de vie du comédien est assez mouvementé, en lien avec ses activités : entre la recherche de rôles et les répétitions quotidiennes, il est amené à se déplacer fréquemment à l'occasion de représentations (tournées, festivals) ou de rencontres professionnelles. Ses horaires de travail sont décalés : les spectacles ont souvent lieu tard le soir et le week-end.
Un statut d'intermittent
La profession est marquée par la précarité. Rares sont les comédiens salariés, et peu d'entre eux arrivent à percer et à vivre exclusivement de leur talent. La concurrence est rude, l'insertion difficile, sans aucune assurance de réussite. Tous connaissent une alternance de périodes de travail et d'inactivité. Le statut largement dominant est celui des intermittents du spectacle. Il permet de percevoir des allocations en complément des revenus, à condition d'avoir travaillé au moins 507 heures sur 10 mois et demi.