L'hydrobiologiste est spécialiste de la qualité de l'eau. Depuis les prélèvements en milieu aquatique jusqu'au laboratoire, en passant par l'ordinateur pour écrire des rapports, le métier demande de la rigueur et des connaissances scientifiques pointues.
Des poissons meurent, la couleur de l'eau a viré : il faut appeler l'hydrobiologiste. Ce ou cette spécialiste de la qualité des eaux établit un bilan détaillé de l'état biologique des rivières et des plans d'eau, notamment des pollutions ou des dommages subis par la faune et la flore. Il ou elle définit les objectifs d'amélioration et préconise les mesures propres à favoriser le repeuplement des rivières, par exemple. L'eau et sa qualité étant devenus des enjeux majeurs, les hydrobiologistes sont indispensables, bien que peu nombreux, dans des organismes de recherches tels que l'Inrae ou le CNRS, les bureaux d'études, les centres ou les laboratoires spécialisés, les grosses associations de défense de la nature, les agences de l'eau, etc. Avec rigueur, ils passent des prélèvements sur le terrain au laboratoire où ils effectuent des analyses avec leurs assistants de laboratoire, qui donneront lieu ensuite à des rapports diffusés dans la communauté scientifique.
5 ans pour un diplôme d'ingénieur ou un master en hydro-biologie, sciences de l'environnement... La majorité des recrutements s'effectuent au niveau doctorat (8 ans après le bac).
