Océanologue

  • Synonyme : chercheur/euse en biologie marine océanographe
  • Métiers associés : Géochimiste, Météorologiste
  • Niveau Master, Ingénieur, Doctorat fonctionnaire ; salarié

Scientifique de haut niveau, à la croisée de plusieurs disciplines, l'océanologue effectue des recherches afin de mieux connaître les fonctionnements particuliers des océans et d'évaluer leurs ressources.

Le métier en détail

Spécialiste des milieux marins

L'océanologue étudie les mers, les océans, les fonds marins et les organismes qui y vivent pour comprendre leur fonctionnement, évaluer leur état (dégâts causés par les pollutions, les activités humaines ou les changements climatiques).

Étudier, analyser et modéliser

Chercheur ou chercheuse, l'océanologue se consacre à un travail de recherche fondamentale ou appliquée. Il ou elle traite des données, réalise des expériences ou prépare des campagnes en mer. L'océanologue cherche à modéliser de façon rigoureuse et scientifique ses observations, pour émettre des hypothèses et des prévisions sur l'évolution des océans et de leur biodiversité. Dans les filières professionnalisées, il ou elle participe à la coopération entre l'université et le monde professionnel.

Diffuser les connaissances

L'océanologue participe aussi à la diffusion des connaissances scientifiques en publiant ses travaux et en participant à des conférences et à des colloques. Professeur ou professeure d'université, il ou elle impulse et dirige les activités du centre de recherche dont il est membre : centre ou laboratoire universitaire ou associé au CNRS (Centre national de la recherche scientifique).

En laboratoire plus qu'en mer

Contrairement aux idées reçues, l'océanologue passe peu de temps en mer. Parfois, ce ou cette spécialiste mène des investigations sur le terrain en collaboration avec des équipes de chercheurs du monde entier. Le reste du temps, il ou elle travaille dans son laboratoire, devant un ordinateur, pour traiter et exploiter les données recueillies.

Avec des outils sophistiqués

Pour observer, mesurer, comprendre, l'océanologue dispose d'outils d'investigation performants : satellites de télédétection spatiale, bouées dérivantes, submersibles des grandes profondeurs...

Un travail d'équipe

L'océanologue est très autonome et se nourrit continuellement des recherches, rapports et expériences de ses collègues. Il ou elle collabore souvent avec des spécialistes de diverses disciplines (géochimistes, biologistes, physiciens, météorologues, économistes...) et mène des projets en équipe. Assister à des colloques internationaux fait partie des activités régulières.

Curiosité intellectuelle

Scientifique de haut niveau, l'océanologue cumule des compétences en informatique, physique, géologie, météorologie, géophysique, biologie... Sa profession n'existe pas en tant que telle, elle est un domaine d'application de sa spécialité d'origine. Il doit être capable d'aborder des thèmes nouveaux tout au long de sa carrière.

Précision et rigueur

L'océanologue travaille avec du matériel et des logiciels de haute technologie. Il ou elle doit être méticuleux/euse et avoir un goût prononcé pour l'observation et l'interprétation des résultats. Savoir travailler sur le long terme et avoir de réelles aptitudes à l'analyse et à la rédaction sont des compétences attendues.

Anglais obligatoire

Très autonome dans la conduite de ses travaux, l'océanologue sait faire preuve de diplomatie, d'écoute, de capacité de dialogue et de persévérance quand il ou elle travaille en équipe. La connaissance de l'anglais est indispensable, notamment pour participer aux conférences internationales.

Pour devenir océanologue, il faut être titulaire d'un bac + 8 dans le domaine des sciences

Niveau bac + 8

Doctorat en sciences de la mer, océanographie, biologie marine, physique des océans, chimie marine...

Salaire

Salaire du débutant

À partir de 2169 euros brut par mois pour un chargé de recherche ou un maître de conférence.

Intégrer le marché du travail

Dans les organismes de recherche

Dans le domaine de la recherche, les débouchés, peu nombreux, se situent à l'université, au CNRS (Centre national de la recherche scientifique), au Muséum national d'histoire naturelle, dans les grands organismes spécialisés comme l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer), l'IRD (Institut de recherche pour le développement), le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), le SHOM (Service hydrographique et océanographique de la Marine), l'INRAE (Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement), Météo-France, le CEVA (Centre d'études et de valorisation des algues)... Après quelques années, l'océanologue peut intégrer des postes de direction au sein des organismes de recherche publics ou des universités.

Dans l'industrie

Les secteurs de l'industrie et de l'exploitation de la mer recrutent également des océanologues en appui technique. Les domaines d'application vont de la gestion de la pêche à la prévention des tremblements de terre, en passant par la protection du milieu marin ou les zones de gisement pétrolier.

En Bretagne

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