Chercheur/euse en biologie

Observer des phénomènes, formuler des hypothèses, trouver de nouvelles voies à explorer... La vie du chercheur en biologie est une quête permanente, jalonnée d'avancées et de doutes. Un métier passion pour des scientifiques de haut vol.

Le métier en détail

Étudier le vivant

Le chercheur en biologie est un scientifique de haut niveau qui étudie le vivant. Spécialisé dans un domaine (embryologie, zoologie, botanique, génomique…), il s'intéresse à une thématique spécifique et produit de nouveaux savoirs qui contribuent aux progrès de la science. Dans le domaine de la génomique, par exemple, les travaux de recherche peuvent permettre aux médecins d'envisager de nouveaux traitements contre le cancer et à l'industrie pharmaceutique d'élaborer des biomédicaments.

Créer son champ d'investigation

Quel que soit le type de recherche (fondamentale ou appliquée), la démarche du biologiste est toujours la même : il définit son champ d'investigation, effectue des expérimentations, dépouille les résultats obtenus et en fait une analyse critique… qui débouche généralement sur de nouvelles interrogations et de nouvelles recherches !

Échanger pour avancer

Les échanges scientifiques tiennent une place primordiale dans l'activité du chercheur : il participe régulièrement à des colloques nationaux et internationaux qui lui permettent de partager ses connaissances et de les étoffer. Il consacre également beaucoup de temps à la lecture de publications scientifiques et à la rédaction d'articles visant à faire connaître ses travaux. En effet, publier est primordial, car la recherche est un secteur particulièrement compétitif. Enfin, le biologiste peut aussi enseigner à l'université.

Un travail d'équipe

Le chercheur en biologie est autonome, mais ne travaille jamais seul. Il est entouré d'une équipe de chercheurs, de thésards (doctorants), d'ingénieurs et de techniciens avec lesquels il mène ses travaux. En étroite collaboration, tous contribuent à l'avancée de la science.

De la paillasse à l'ordinateur

Le biologiste partage son temps entre la paillasse et l'ordinateur. Quand il n'est pas dans son laboratoire à réaliser des expérimentations et à observer l'effet de ses manipulations, il passe de longues heures devant son ordinateur à se constituer des bases de données expérimentales, à retranscrire ses résultats, à préparer le dépôt d'un brevet, à diffuser des rapports d'activité…

Secteur public ou privé

Les compétences du chercheur lui permettent d'exercer dans le public comme dans le privé. Parmi les employeurs du secteur public, qui effectue la majorité des recrutements : hôpitaux, universités, instituts de recherche, etc. Pour y entrer, les candidats doivent passer un concours très sélectif. Dans le secteur privé, les chercheurs travaillent au sein de laboratoires indépendants ou rattachés à de grands groupes.

Un scientifique de haut vol

La recherche en biologie est une activité qui exige une très haute qualification. Bien que spécialisé dans un domaine, le chercheur doit maîtriser de vastes connaissances, y compris dans d'autres disciplines scientifiques, comme les mathématiques. Autonome, il sait monter et mener à bien ses travaux ; les méthodes et techniques d'expérimentation n'ont plus de secret pour lui.

Curiosité et persévérance

Le biologiste a un goût exacerbé pour la quête et la découverte. Il sait se montrer patient et persévérant, car ses travaux peuvent s'étendre sur une longue durée. Il fait preuve d'une grande ouverture d'esprit : il accepte d'être remis en question et porte un regard critique sur son travail et celui de ses pairs.

Anglais et informatique

La maîtrise de l'anglais, langue de communication internationale, est indispensable, notamment pour les travaux de rédaction et le partage d'informations. Un excellent niveau en informatique est également requis, car le chercheur utilise quotidiennement son ordinateur : veille scientifique, gestion de bases de données, retranscription de travaux de recherche…

L'obtention d'un doctorat est incontournable pour accéder au métier de chercheur. Après une licence, on peut décider de poursuivre par un master ou par un diplôme équivalent (diplôme d'ingénieur, par exemple). Pour le doctorat, il faut choisir soigneusement son sujet de thèse et trouver un laboratoire d'accueil. Une fois le diplôme obtenu, il est possible de compléter son cursus par une expérience professionnelle de post-doctorat, en France ou à l'étranger. Mission scientifique, à durée déterminée et rémunérée, le post-doctorat est recommandé, car il constitue un atout lors des concours et recrutements.

Niveau bac + 3

Licence ou licence pro mention biologie, biologie-biochimie, biologie-santé, biologie-écologie, chimie et biologie…

Niveau bac + 5

Master spécialisé dans un domaine précis de la biologie : biologie cellulaire et moléculaire, physiologie, génétique, génomique et protéomique, pharmacologie, biologie végétale ou animale, nutrition...

Diplôme d'école d'ingénieurs

Niveau bac + 8

Doctorat (possibilité de réaliser sa thèse au sein d'une entreprise dans le cadre d'une convention CIFRE ; convention industrielle de formation par la recherche)

Salaire

Salaire du débutant

Les salaires dans le secteur public s'échelonnent de 1944,50 euros pour un ingénieur d'études, à 2166 euros pour un ingénieur de recherche et à 2358 euros brut par mois pour un chargé de recherche en établissement public scientifique et technologique (EPST).

Intégrer le marché du travail

Des débuts difficiles

L'insertion professionnelle des chercheurs est assez difficile. La plupart d'entre eux se voient proposer des missions ponctuelles donnant lieu à des CCD (contrats à durée déterminée). Le secteur public effectue la majorité des recrutements, mais les concours sont très sélectifs, et les emplois proposés, souvent précaires. Les biologistes peinent donc à trouver un emploi stable.

Des besoins en innovation

Malgré de gros besoins en innovation, la recherche-développement en biologie souffre d'un manque de financement. Elle profite cependant de la création de pôles de compétitivité (associations d'entreprises, de centres de recherche et d'organismes de formation destinées à dégager des synergies autour de projets innovants) consacrés notamment à l'agroalimentaire, aux biotechnologies, à la santé, aux biothérapies...

Évoluer vers l'encadrement

Avec l'expérience, un chercheur en biologie peut se voir confier des missions d'encadrement, et évoluer vers la direction d'une unité de recherche ou d'un laboratoire.

En Bretagne

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