Zoologiste

  • Synonyme : chercheur/euse en biologie animale écologue entomologiste éthologue ornithologue
  • Niveau Master, Ingénieur, Doctorat fonctionnaire ; salarié

Sur le terrain ou dans son laboratoire, le zoologiste étudie les animaux et leur mode de vie. Face à l'immense diversité des espèces, il s'intéresse à une catégorie d'animaux en particulier, ou se spécialise dans une discipline.

Le métier en détail

Observation sur le terrain

Le zoologiste se rend sur le terrain : une forêt vosgienne, la savane africaine ou les fonds marins australiens. Armé d'une caméra, d'un appareil photo ou d'un carnet, il étudie une ou plusieurs espèces. C'est grâce à ses clichés, ses films, ses prélèvements et ses notes que les connaissances sur le comportement animal progressent.

Travail en laboratoire

De retour dans son laboratoire, le zoologiste analyse les relevés, les observations ou les échantillons prélevés sur le terrain. Ce travail lui permet d'étudier les relations entre le mode de vie des espèces, l'évolution de leur milieu et le fonctionnement de leur organisme.

Activité de chercheur

Généralement, le zoologiste est spécialiste d'une famille d'animaux (oiseaux, reptiles, insectes…) ou d'une discipline (biologie de la reproduction, migrations, communication…). Ses recherches peuvent aussi être effectuées sur des animaux en captivité.

En tant que chercheur, il participe à des conférences, publie des rapports et des articles dans des revues spécialisées. Souvent, il enseigne également les sciences naturelles et la biologie à l'université. Il peut aussi devenir directeur ou conservateur d'un musée consacré à des espèces animales.

Au sein d'une équipe

Le zoologiste collabore étroitement avec d'autres chercheurs, des vétérinaires, des botanistes et les associations spécialisées. Chercheur ou enseignant-chercheur, il travaille pour quelques grands organismes de recherche, des instituts spécialisés en environnement ou en protection des espèces, parfois au sein des parcs naturels.

Du terrain au labo

Homme de terrain autant que de laboratoire, le zoologiste effectue de nombreux déplacements. L'observation des animaux dans leur milieu naturel nécessite de passer de longues heures à l'extérieur et d'affronter des conditions climatiques parfois difficiles (pluie, grand froid, chaleur tropicale…). Un chercheur qui occupe également un poste d'enseignant a cependant une activité plus sédentaire.

Une dimension technique

L'aspect technique revêt aussi de l'importance dans ce métier. Le zoologiste doit maîtriser un matériel assez sophistiqué (microscopes électroniques, logiciels spécialisés...), ainsi que certains outils issus de la biologie et de la biochimie moléculaire.

Une bonne dose de patience

La patience et un sens aigu de l'observation arrivent en tête des qualités requises. Dans ce métier, il faut se préparer à attendre de longues heures durant, avant de prendre la bonne photo, de saisir sur le vif un comportement ou une habitude chez l'espèce étudiée.

Rigueur et esprit d'analyse

Comme tout chercheur, le zoologiste doit faire preuve d'une grande rigueur dans le traitement des données, d'un excellent esprit d'analyse et de synthèse, et d'aptitudes à la rédaction pour ses rapports et ses articles. La plupart des articles scientifiques étant rédigés en anglais, la pratique de cette langue se révèle indispensable.

De la pédagogie

Ce professionnel doit posséder le goût du travail en équipe. Pédagogie et talent pour la médiation scientifique sont également requis, car de nombreux chercheurs sont amenés à rendre compte de leurs recherches auprès du grand public, ou à participer à la formation des étudiants et doctorants. Enfin, il doit être capable d'administrer et de gérer ses projets de recherche.

Les candidats au métier de zoologiste doivent se préparer à des études longues (au mois 8 ans). Si l'université est la principale voie d'accès avec la licence (bac + 3 en biologie des organismes, par exemple), le master (bac + 5) et le doctorat (bac + 8), un cursus en école d'ingénieurs spécialisée en biologie, biochimie, biotechnologies, océanologie, agronomie peut remplacer un bac + 5 universitaire. On peut aussi opter pour un cursus en école vétérinaire, éventuellement complété par une formation universitaire. Pour intégrer un organisme de recherche public, il faudra encore passer un concours.

Niveau bac + 8

Doctorat

Salaire

Salaire du débutant

2221,18 euros brut par mois pour un chargé de recherche de classe normale en EPST (Etablissement public scientifique et technique).

Intégrer le marché du travail

Très peu d'emplois dans la recherche pure

Les emplois de chercheur se trouvent dans les grands organismes de recherche publics et privés : Inra (Institut national de la recherche agronomique), Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), CNRS (Centre national de la recherche scientifique), IRD (Institut de recherche pour le développement)... Les chercheurs en zoologie des laboratoires publics sont des fonctionnaires ; ils ont le titre d'ingénieur de recherche ou de chargé de recherche (au CNRS, par exemple). Le recrutement s'effectue sur concours, à très haut niveau. Mais la recherche publique n'offre que quelques postes chaque année.

À l'université, dans les musées

Les zoos et, plus rarement, les parcs naturels constituent un débouché restreint, mais à ne pas négliger. Les perspectives concernant l'enseignement universitaire (maître de conférences, professeur ou chargé de cours), en biologie animale par exemple, sont un peu meilleures. Il est également possible de devenir chargé de recherche (enseignant et chercheur à la fois), ou d'obtenir un poste de directeur ou de conservateur de musée.

En Bretagne

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