L'intermédiateur ou l'intermédiatrice intervient, le plus souvent en binôme avec un interprète en LSF (langue des signes française), lors d'échanges entre des personnes sourdes et entendantes. Pendant une intervention, il ou elle, cadre les discussions, reformule les discours ou propose d'autres outils de communication, si besoin. Il ou elle peut également préparer son intervention en amont, afin d'appréhender d'éventuelles difficultés, rassurer son interlocuteur mais aussi lui expliquer à nouveau ou confirmer les échanges.
Les intermédiateurs doivent maîtriser la LSF et le français, avoir une bonne connaissance de la culture sourde et d'excellentes capacités d'adaptation et de résistance au stress. Ils doivent aussi savoir communiquer de manière appropriée et respectueuse, en toute impartialité et neutralité. Ils savent utiliser différents moyens de communication pour s'adapter aux besoins et s'assurer de la compréhension de tous. Le sens de l'écoute, la patience, la bienveillance, l'empathie, la pédagogie ou la diplomatie sont des qualités indispensables.
Plusieurs contextes de travail peuvent nécessiter la présence d'un intermédiateur ou d'une intermédiatrice : hôpital, administration, tribunal, centre médicosocial, cadre professionnel ou personnel.
Durée des études
Après le bac
5 ans pour préparer un master traduction et interprétation, parcours médiation linguistique en langue des signes, option médiation à l'université Jean Jaurès à Toulouse.